Bonjour à tous !
Nous nous sommes quittés à
Queenstown, dans la nuit du 26 au 27 avril. On croyait avoir froid cette
nuit-là, mais ça n’était rien par rapport à ce qui nous attendait par la suite.
La deuxième partie de notre visite de l’île du sud est marquée par les Milford
Sounds et la remontée vers Christchurch.
On traîne un peu à partir ce matin-là.
Il faut dire qu’on a veillé tard la veille à discuter avec nos 2 français, et
aussi qu’on ne dort pas très bien quand il fait froid comme ça. On flâne la
matinée dans Queenstown jusqu’à l’heure de manger. Après le déjeuner, au Nandos
cher à notre cœur (comme à notre porte-monnaie d’ailleurs !), on prend la
route, direction la ville de Te Anau. C’est le point d’entrée des Milford
Sounds, à environ 2h de route de Queenstown. On fait la route partiellement
sous la pluie, ce qui gâche un peu les paysages, encore une fois grandioses. A
l’arrivée, après une longue hésitation, on décide de passer la nuit à Te Anau
plutôt que de se rendre tout de suite aux Milford Sounds. On se renseigne un
peu sur les croisières puis sur le temps et on finit par réserver quelque chose
qui nous semble pas trop mal. On trouve ensuite un camping au bord du lac de Te
Anau, qu’on distingue à peine tellement il pleut ! Juste avant d’aller se
coucher, on vérifie la météo pour le lendemain : pluie et orages… Il y a
même des risques de neige entre Te Anau et Milford… Mais… il y a deux heures à
peine, ils annonçaient du beau temps !! Autant dire que c’est ultra blasés
qu’on va se coucher !
Le lundi, on se réveille de bonne
heure, sous un temps vraiment pourri. On quitte le camping vers 7h30 pour faire
la scenic drive jusqu’aux Milford Sounds. Après quelques minutes de route, le
temps semble se calmer petit à petit, et on peut profiter de la route
magnifique. On passe dans des vallées, avec des lacs dit « lacs
miroirs », des montagnes enneigées… Splendide. A un endroit, la rivière
creuse la roche pour lui donner des formes délirantes !
On finit par traverser un long
tunnel qui nous permet de redescendre vers Milford Sounds. Arrivés sur place,
on trouve un café, un hôtel, et le ponton pour les croisières. On est un peu en
avance donc on passe prendre un café. A noter que sur le trajet, on s’est déjà
envoyé une grande canette de V (un équivalent du Red Bull avec un bon goût) et
donc la dose de caféine supplémentaire était presque de trop ! Oliv était
un poil EXCITE APRES CA !!! Après le café, on va attendre au terminal
notre embarquement prévu à 11h30. On sera seulement 30 sur le bateau, prévu à
la base pour 150 personnes ! Tant mieux, on aura plus de place et on
n’aura pas trop de monde sur nos photos !
Dès l’embarquement, le buffet est
servi. C’est pas mauvais, et il y a pas mal de choix : légumes, brochettes
BBQ, burger, frites … On avale tout ça rapidement puis on file sur le pont
supérieur car il fait beau et chaud (contrepèterie belge) : autant en
profiter !
On prend pas loin de 500 photos
tellement les paysages sont fantastiques ici. Apparemment on est vraiment
chanceux car c’est une des régions du monde où il pleut le plus par an !
Jusqu’à 7 m d’eau par an. Le guide nous explique également que ce ne sont pas
des sounds, mais bien des fjords que nous avons devant nous. La différence,
c’est que les fjords sont formés par la fonte de glaciers alors que les sounds
sont formés par des rivières. Bon, d’un autre côté, Milford Fjord ça sonne pas
terrible, pas vrai ? On navigue jusqu’à l’océan Pacifique en passant
devant plusieurs cascades. C’est vraiment splendide. A l’embouchure sur
l’océan, nous sommes accueillis par des albatros … et le vent ! Ca souffle
vraiment très fort, et le retour est très exposé pendant un bon moment.
Sur le chemin du retour, le
capitaine amène l’avant du bateau sous une cascade de près de 115m de haut. En
2 secondes, on est trempés ! (bon OK, ça paraît logique, on se met sous
l’eau, on est mouillés… n’empêche que c’était bien !) On sèche ensuite
progressivement au soleil (et au vent) ce qui est fort agréable. On est de
retour sur terre vers 14h20. On commence par une petite marche jusqu’à un point
de vue sur Mitre Peak, appelé ainsi en raison de sa forme de chapeau d’évêque
(une mitre quoi).
On reprend alors la route en sens
inverse, et on s’arrête à plusieurs endroits qu’on n’avait pas eu le temps de
faire le matin. Ça donne lieu à quelques randonnées assez courtes jusqu’à des
points de vues là encore très jolis ! A notre arrivée à Te Anau, il pleut
de nouveau… On apprendra par la suite qu’il a fait ce temps là toute la journée
ici ! On fait quelques courses pour le repas du soir puis on retourne
terminer cette journée quasi parfaite par un apéro en compagnie de deux
français qui sont dans le même camping que nous. Notre discussion nous permet
d’ailleurs d’affiner notre itinéraire pour les jours qui suivent : on décide
de remonter en faisant une étape à Mount Cook ! (et oui… encore
lui !)
Le lendemain, on repart donc en
direction de Mount Cook. Ça nous fait repasser vers Queenstown, mais c’est pas
très gênant, le coin étant vraiment très beau ! On commence la route sous
la pluie, mais le temps s’améliore progressivement et c’est sous un grand ciel
bleu que nous arrivons à Queenstown. Il a neigé par ici et donc on se retrouve
dans un paysage un peu différent d’il y a deux jours. On casse la croute
rapidement puis on repart. Après quelques arrêts dans des villes sans autre
intérêt que leurs toilettes publiques (c’est dire !) on accède enfin au
lac Pukaki. La vue est vraiment splendide. C’est difficile à exprimer : un
lac d’eau turquoise, des montagnes enneigées autour, un grand ciel bleu… C’est
tout simplement magnifique !
On longe ce lac jusqu’au camping
situé aux pieds du Mount Cook. C’est là que nous dormirons. On est dans une
sorte de cuvette entourée de montagnes enneigées, et avec le soleil couchant, les
montagnes prennent une teinte orangée !! En revanche, dès que le soleil
est couché, la température dégringole. En deux heures, on ne perd pas moins de
20° ! Ça sera la nuit la plus froide de notre séjour : d’après le
ranger croisé le lendemain matin sur le camping, il a fait entre -5 et 0° C
dehors, et sans doute pas beaucoup plus dans le van… Brrr ! Autant dire
qu’on garde toutes les épaisseurs possibles pour arriver à s’endormir. A notre
réveil tout est gelé (dehors ET dedans !). On prend un petit déjeuner
rapide puis on entame notre rando jusqu’au Hooker Lake. Le début de la
randonnée est à l’ombre et ça caille un peu. On se réchauffe petit à petit en
marchant. On traverse plusieurs ponts suspendus dans un décor splendide de
lacs, de rivières, et de glaciers. Après 1h30 de marche, on arrive sur le lac
Hooker. Il y a quelques icebergs qui flottent sur le lac, lui-même
partiellement gelé. On a une belle vue sur le Mount Cook d’ici !
Après avoir jeté quelques
cailloux sur la glace parce que c’est marrant de les voir glisser jusqu’au
milieu du lac, on prend le chemin du retour (qui est le même qu’à l’aller en
fait). On pique-nique dans notre van aux alentours de midi avant de reprendre
la route. Enfin… d’essayer. Une petite sieste s’impose en fait ! On
atteint un peu plus tard le lac Tekapo, avec des paysages assez similaires au
lac Pukaki, une horde de touristes en plus ! On ne s’attarde donc pas trop
et on continue la route vers Christchurch.
On s’arrête pour la nuit dans un
camping complètement perdu dans la campagne. La nuit est de nouveau assez
froide, mais c’est déjà plus supportable que la veille ! Le lendemain, on
est le jeudi 1er mai. Après une (très) petite pensée pour les
travailleurs, on reprend notre route en direction d’Akaroa. On passe au milieu
de champs recouverts d’énormes nuages grisâtres que l’on soupçonne être des tonnes
pesticides ! D’ailleurs, on se demande bien où vont tous ces légumes parce
qu’ils atterrissent jamais dans nos assiettes ! On s’arrête à un café pour faire
un break : ils ont du wifi gratuit et illimité ! Alleluia ! Du
coup, on upload des photos, envoie des emails, publie un article du blog … Le
tout en étant toujours sales et puants de la randonnée de la veille au milieu
du restaurant…
On arrive enfin sur la péninsule
d’Akaroa, située derrière Christchurch. On a une superbe vue sur la péninsule.
Le village d’Akaroa était peuplé
essentiellement par des français à la base. Cela semble leur donner le droit de
donner des noms ridicules aux différentes boutiques. Ainsi, la station-service
s’appelle « L’Essence » (ça passe encore), mais l’auberge de jeunesse
« Chez la mer » pour ne citer que quelques exemples ! D’ailleurs,
l’histoire du village est marrante : un français a acheté la péninsule à
un chef Maori au 19ème siècle pour en faire une colonie française.
Il rentre en France chercher ses affaires, et quand il revient, presque un an
et demi plus tard (on voyage en bateau à l’époque…), la péninsule a été
récupérée par les British. Dans l’cul Lulu comme dirait l’autre ! On
se pose dans la baie et on mange nos sandwichs sur le bord de mer, au calme. On
se promène tranquillement après manger dans le village qui s’avère être
minuscule. On tente également de se rapprocher de l’embouchure de la baie, à l’endroit
susceptible d’abriter des dauphins mais c’est pas trop possible. Dommage.
Après la balade, on va lire un
peu à côté du Skate Park. En fait de skate park, c’est plutôt un Trottinette
Park… Ce soir, on prévoit de dormir dans le coin, car le site de camping est
gratuit sur le port. Ca fait notre 3ème jour sans douche ! On
se prend un apéro dans un bar puis on rentre manger et se coucher dans notre
van.
Le lendemain, c’est déjà notre
dernier jour de van. On prend la « Tourist Drive » pour rejoindre
Christchurch. Manque de bol, il y a un gros brouillard accroché sur les
collines et on ne voit rien du tout ! En plus de ça, la jauge d’essence
flirte avec le 0. Comme on rend le van bientôt, on veut éviter de remettre de l’essence.
Arriverons-nous à bon port sans problème ? (un nouveau roi du suspens est
né !). On s’arrête sur la route pour le nettoyage du van intérieur. On
arrive enfin à Christchurch où l’on peut rendre le van sans encombre. Il faut
dire qu’on a triché : on a remis 10 $ d’essence histoire de pas être comme
deux couillons au bord de la route ! Ca y est, on est de nouveau piétons !
Ca fait du bien bizarrement !
On marche jusqu’au centre-ville
avec nos sacs sur le dos. La ville est complètement détruite ! Elle ne s’est
pas encore remise du tremblement de terre de 2011… Il y a des trous partout
dans les quartiers, là où les bâtiments se sont effondrés, et des chantiers un
peu partout… Dans le centre, les magasins sont reconstitués dans des containers
empilés. Ca donne un aspect plutôt sympa à l’ensemble.
On mange dans le centre avant de
poursuivre jusqu’à notre backpacker un peu eloigné. On peut enfin
prendre une douche ! La délivrance ! Ca commençait à nous gratter de
partout ! On lave également les vêtements parce que c’est pas du luxe !
Remarque, nous on s’est habitué à notre odeur, c’est plus pour les autres hein !
Le soir, on cherche un endroit pour manger, mais tous les restos qu’on visite
sont blindés et/ou trop cher. En fait, depuis le tremblement de terre, il y a
pénurie de restaurant dans le coin… Du coup on se rabat sur le Burger King… La
suite de la soirée n’est marquée que par le chinois du dortoir qui ronfle et
dont le téléphone sonne toute la nuit… C’est toujours agréable !
Le lendemain, dans un élan de
motivation, on se rend dans un premier temps à la bibliothèque pour uploader
des photos, puis on réserve une navette pour se rendre à l’aéroport le
lendemain. On se renseigne également pour visiter un zoo, pour pouvoir quand
même voir un kiwi. Le zoo n’est pas trop cher, mais les navettes pour s’y
rendre avoisinent les 60 EUR… A ce prix-là, on ira sur Google images, pour voir
des kiwis… On se promène encore dans la ville pour voir la cathédrale
défoncée, on prend un café, on mange des sushis… Bref, on est des vrais
nouveaux zélandais !
On va ensuite faire des courses à
perpet. On voulait prendre des bières mais on n’a pas de pièces d’identité sur
nous… Du coup, la même dame qui voulait nous faire goûter son whisky refuse de
nous vendre de la bière… Cherchez l’erreur !
Notre navette pour l’aéroport
passe nous prendre à 3h45 du matin. Du coup on se couche assez tôt. Manque de
bol, des allemands complètement bourrés rentrent de boîte vers 2h en faisant du
gros raffut… C’est toujours agréable les dortoirs ! Tant pis, on se venge
en partant (bruyamment) à 3h45 ! Héhé !
On arrive à l’aéroport vers 4h30,
où l’on apprend qu’en fait, notre vol est retardé à 10h30 parce qu’il y a du
brouillard. Snif ! Ils s’excusent en nous offrant un petit déjeuner, heureusement. Après ça, on essaye vainement de dormir sur les banquettes, mais
le personnel de l’aéroport vient régulièrement nous secouer pour nous dire qu’on
n’a pas le droit de dormir là… On finit par arriver à Sydney vers 12h30 heure
locale, manquant Thierry (le papa d’Oliv) en escale là-bas quelques heures plus
tôt… Dommage ! On traîne dans l’aéroport tout le reste de la journée, vu
que tout ce retard nous empêche d’en sortir… On repart vers 17h30 (heure
australienne) pour Bali. Quand on arrive, il est 21h30 heure locale. On n’a pas
mangé car dans l’avion les repas étaient payants… Tant pis, on ira au lit sans
manger ! On saute alors dans un taxi pour notre hôtel, mais ça, c’est une
autre histoire !
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !
A bientôt !
Et mon nez est gelé, et mes pieds sont gelés !
RépondreSupprimerPas cool cool hein de voyager !
tcho
Lisou commente plus vite que son ombre ! Trèèès beau la New Zeland !
RépondreSupprimerSuperbes les photos de la Nouvelle Zélande! Paysages incroyables ! et..... bon anniversaire Laure ! Il parait que tu as organisé une "cousinerie" dans un salon VIP de la Tour 101 pour fêter l’événement. Pas mal !!! On pensera très fort à vous 5. Bisous à tous de Madeleine et Pascal.
RépondreSupprimerMerci Pascal et Madeleine! Une journée exceptionnelle à Taiwan, en compagnie non moins exceptionnelle! On pense aussi beaucoup à vous. Soyez sages, et gros bibis!
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