Bonjour à tous !
Il est 6h du matin quand nous
terminons la traversée du détroit de Cook (encore lui !!), qui sépare
l’île du sud et l’île du nord. Nous débarquons à Picton, une petite ville au
nord de l’île du sud, un peu éreintés par la nuit horrible que nous avons
passée. On se trouve un petit coin tranquille pour finir notre nuit. Ce coup-ci,
on demande aux propriétaires du parking avant de se coucher pour éviter les
mauvaises surprises…
Il est 8h30 quand on se réveille
à nouveau. Ca va beaucoup mieux ! D’autant plus que l’île nous accueille
sous un soleil éclatant, avec pas un nuage à l’horizon ! On prend notre
petit déjeuner dans un parc au calme, face à la baie et aux Malborough Sounds.
C’est vraiment magnifique !
Après un tour dans des toilettes
100% automatiques dignes du 22ème siècle, et au centre
d’information, on décide de profiter du premier beau temps depuis la Nouvelle
Calédonie pour faire une randonnée d’environ 3h jusqu’à un point de vue sur les
sounds. Les Malboroughs Sounds c’est un dédale de vallées immergées, ce qui
donne lieu à des paysages incroyables ! Une grosse partie de la rando se
fait dans une forêt, qui n’a pas encore absorbé toute la pluie des jours précédents.
Du coup, on patauge régulièrement dans une gadoue infâme et glissante. Mais on
est tellement de bonne humeur avec le soleil que c’est pas trop gênant,
d’autant que la vue qui s’ouvre devant nous à chaque détour du chemin est
vraiment splendide !
Après un nettoyage de chaussures
intense, on reprend la route pour un autre point de vue un peu plus loin. On
décide d’y pique-niquer en compagnie d’un couple de « kiwi » (des
néo-zélandais, pas les bestioles ni les fruits) fort sympathique. Puis on
repart en direction du parc national d’Abel Tasman. On fera un stop pour la
nuit à Nelson pour recharger les batteries (les nôtres et celles des appareils
photos). Le lendemain, on repart pour le village à l’entrée du parc national et
on commence à se renseigner sur comment visiter le-dit parc. En fait, on
comprend rapidement que pour visiter, il faut douiller ! On se décide
alors pour une journée de kayak le lendemain. A peine a-t-on payé la sortie que
le temps se couvre… On a quand même le temps d’avaler notre picnic
tranquillement face à la baie avant qu’une pluie torrentielle nous tombe
dessus. On voulait faire une randonnée dans le parc, c’est un peu râpé…
Finalement, on reprend la voiture et on se rend à Split Apple Rock, malgré la
pluie. On arrive sur une plage de sable jaune et noir pile au moment d’une
légère accalmie. Dans la baie face à cette plage, il y a un grand rocher fendu
qui ressemble en effet à une pomme coupée en deux.
Quand on retourne à la voiture,
la pluie reprend… On se trouve donc un camping pas mal dans le village en
attendant que ça se passe, et priant surtout pour que la journée du lendemain
soit plus clémente ! En fin d’après-midi, le temps se calme à nouveau, et
on va se promener dans le parc pendant presque 2h.
Quand on revient, à la tombée de
la nuit, on enchaîne douche, machine, apéro devant la télé ! Le
luxe ! Le lendemain, on se rend à la location de kayak vers 8h. La
préparation, et surtout la formation (monter dans le kayak, sortir du kayak,
tenir la rame …) durent un temps infini. On est enfin dans l’eau vers 10h… mais
ce n’est pas fini, il reste encore 30 minutes de formation sur … comment
ramer ! Tout ça à cause de gens qui posent des questions et qui n’écoutent
pas en plus… Bref ! 10h30, on est tous seuls et on en profite. Le temps
est superbe, il n’y a pas un souffle d’air (ce qui est pas mal pour pagayer).
On se rend d’abord sur une première île, que l’on contourne ensuite pour
apercevoir des phoques !
Allez, pour les fans, une 2ème
vidéo, mais c’est vraiment parce qu’ils sont trop mignons !
On cherche ensuite des pingouins,
susceptibles d’être dans le coin, mais en vain… On regagne donc la côte du parc
national, où l’on se trouve une plage juste pour nous deux pour le picnic. Après
manger, on reprend les rames et on pagaye encore 2 bonnes heures avant de
rentrer pour rendre les kayaks. Une douche, et puis on reprend la route pendant
un bon moment.
Le lendemain, au réveil, on
s’aperçoit que le camping où l’on a dormi fait aussi ferme. Vers 9h, c’est le
nourrissage des animaux, donc on s’attarde un peu. Canards, cheval, cochon,
mouton et biche, rien de particulièrement exceptionnel, mais c’est quand même
sympa à voir ! Ensuite, on redescend la côte ouest de l’île en faisant
plusieurs petites pauses pour profiter de la vue. C’est vraiment
superbe malgré le temps toujours plutôt menaçant…
On finit par arriver à Pukaiki,
où l’on fait une pause un peu plus longue pour une balade dans les
« pancakes rocks ». Il s’agit de falaises de rochers en couches qui
ressemblent à une pile de pancakes, sans trop qu’on sache vraiment
pourquoi ! On rate l’heure de la marée haute, à laquelle on peut voir des
jets d’eau qui sortent des roches…Tant pis !
On reprend enfin la route le long
de la côte ouest. Sur la route, on aperçoit encore les stigmates d’une violente
tempête qui est passée par là quelques jours plus tôt (celle qui nous a apporté
la pluie dans l’île du nord en fait). Des hectares entiers d’arbres couchés et
déracinés ! Impressionnant ! On arrive enfin à Franz Josef Glacier.
On passe la soirée au calme dans le village du glacier. Il y a un show maori au
restaurant où l’on décide de s’installer (on l’avait choisi parce qu’il y avait
du wifi à la base :-p ). Le spectacle est pas mal, avec des chants
traditionnels, et un même un haka. Bon OK, le mec était tout seul, mais il
était quand même impressionnant ! Quand il demandait d’applaudir, on
n’était pas trop contrariants quoi… Après mangé, on se dégote un camping pas
trop cher où il faut mettre l’argent dans une enveloppe sans personne pour
surveiller… Faut-il qu’on soit honnêtes quand même !
Le lendemain, quand le réveil
sonne, on n’est pas pressé pour se lever : il pleut à verses ! Un
saut à l’office du tourisme nous confirme que c’est le temps prévu pour les 2
ou 3 jours à venir. On se résigne à aller voir le glacier quand même dans ces
conditions. On part donc sous des trombes d’eau, couverts comme on peut avec
pulls (glacier = il fait froid ne l’oublions pas) et ponchos pour une petite
balade d’une heure et demi. On marche d’un bon pas pour se réchauffer, voire on
court sur certains tronçons. Au final, c’était à prévoir, la vue sur le glacier
était assez couverte et donc on n’a pas vu grand-chose. Cela dit, la balade en
elle-même était assez sympa, quoiqu’épique !
Après ça, on reprend la route,
mouillés de la tête aux pieds. Tant pis, on sèchera dans la voiture. On s’arrête
rapidement au village voisin pour prendre un chocolat chaud et tenter vainement
de nous réchauffer. Quand on ressort du café en revanche, il y a un rayon de
soleil un peu faiblard qui semble percer. On en profite pour aller jusqu’au
lake Matheson juste à côté pour faire une autre petite balade. Le soleil nous
aide à sécher nos vêtements, et si elle ne se prêtait pas trop aux photos, la
balade était plutôt agréable.
De retour au van, on repart en
direction de Haast, une ville annoncée depuis au moins cent kilomètres, et
écrit en énorme sur notre carte. On se dit que là au moins on devrait pouvoir
trouver à manger. Que nenni ! La « ville » regroupe tout au plus
5 maisons éparses et un café / supérette… Vu qu’on a le choix, on s’approche
donc du café pour commander un fish & chips, mais on a beau être les seuls
clients, la dame ne s’intéresse pas à nous… Qu’à cela ne tienne, on se rabat
sur la partie supérette de l’établissement, où on achète du pâté et du pain de
mie. Encore un repas royal !!
Après « mangé », on
repart direction Queenstown. On roule pendant presque 3h dans une route de
montagne magnifique, avec le soleil qui se pointe pendant une partie de
l’après-midi ! Les paysages sont vraiment splendides : on a
l’impression d’être seuls au monde, au milieu de nulle part !
On arrive à la nuit tombante à
Queenstown. On trouve un camping à l’entrée de la ville, puis on part se
promener en ville et manger. Ce soir, on table sur du mexicain, valeur sûre
dans ce pays à la cuisine douteuse… La ville paraît plutôt jeune et dynamique,
avec énormément d’activités proposées. On a vraiment très froid, donc on ne
s’attarde pas des heures non plus, et on rentre se coucher dans notre van qui,
malgré le prix exorbitant du camping, est sur un emplacement penché…
Le lendemain, il faut se décider
sur un programme. On tergiverse beaucoup depuis la veille sur quoi faire dans
cette ville. Certes, il y a beaucoup d’activités proposées (rafting, saut à
l’élastique, parachute, body board, speedjet, …) mais tout est très cher, trop
cher ! C’est clairement pas dans notre budget, déjà gravement atteint par
les amendes et autres camping imprévus. On décide finalement d’être
raisonnables et de louer un vélo pour se promener autour du lac. On ne regrette
absolument pas notre choix : les paysages splendides et le temps
superbe nous font passer une excellente journée ! On pédalera au final
plus d’une trentaine de kilomètres.
De retour à Queenstown, on se
promène à nouveau en ville et au bord du lac, on boit un coup au Starbucks du
coin, on fait quelques courses. En fin d’après-midi, il fait vraiment trop
froid et on trouve refuge dans un cinéma à la température acceptable. On
regarde The Amazing Spiderman 2, qui ne nous déçoit pas puis on rentre au
camping. Dans la cuisine du camping, on sympathise avec 2 français en manque de
cuisine avec qui on passera toute la soirée. Enfin, on va se coucher au
frigo dans notre van.
Comme vous pouviez vous y
attendre en lisant le titre de l’article, c’est tout pour aujourd’hui ! La
suite ça sera dans la deuxième partie !
A bientôt !
Balade ou ballade ?? Vous vous êtes promené ou vous avez poussé la chansonnette ?? C'est pas pareil !
RépondreSupprimerpaysages superbes ,toujours de belles photos .Les textes sont à la hauteur. Lolo que fais tu contre le rocher ? tu te désaltères ?
RépondreSupprimercontinuez bien ce beau périple
affectueux baisers de Chantal et Claude .
j'ai deux jours de retard, du jamais vu.
RépondreSupprimerVotre photo de Split Apple Rock est saisissante.
RépondreSupprimerContinuez à nous en mettre plein les mirettes !