lundi 30 juin 2014

Bali & Lombok (1ère partie)

Bonjour à tous !

Une nouvelle escale, en Indonésie cette fois ! En fait, nous n’avons prévu de visiter que deux îles, Bali et Lombok, c’est-à-dire une infime partie de l’Indonésie. Sacré choc de culture en arrivant de Nouvelle Zélande, complètement « aseptisée » (ils ne peuvent même pas faire du fromage au lait cru les pauvres !). Avec Bali, majoritairement hindou, et Lombok, principalement musulman, nous espérons voir deux facettes différentes du pays.

Nous arrivons donc un dimanche soir à 21h30 à l’aéroport de Bali. Dès notre arrivée, une foule de porteurs coure vers nous en espérant dégoter un pourboire. Nous récupérons nos sacs et cherchons à retirer un peu d’argent local. Petite frayeur, la carte ne passe pas… Il nous faudra essayer 5 ATM différents avant de pouvoir retirer. Soulagés, nous nous mettons alors en quête d’un taxi. En fait, nous sommes littéralement harcelés par les taxis depuis notre arrivée, mais on préfère sortir de l’aéroport pour éviter les prix « touristiques ». Nous tombons finalement sur un taxi à un prix abordable qui nous emmène jusqu’à notre hôtel. Là, première tentative d’arnaque du séjour : le chauffeur nous demande le double du prix sur lequel on s’était mis d’accord, prétextant que c’était un prix par personne. Mais bien sûr ! Non non  mon bon monsieur, il fallait le dire avant ! On ferme la porte en souriant, il n’insiste pas… Il ne devait pas être bien convaincu de sa technique lui-même !

Le lendemain, après un super petit déjeuner à l’hôtel, nous partons à la recherche d’un hébergement moins cher. Après même pas 30 mètres dans la rue, un gars nous aborde pour nous expliquer qu’on a gagné le gros lot à un tirage quelconque. Sacrément collant le bonhomme ! Un petit mot sur les balinais : autant ils sont globalement très gentils et très souriants avec nous, autant, certains sont prêts à tout pour arnaquer les touristes. Il va falloir être sur nos gardes pour éviter les pièges attrapes-touristes !

Nous finissons par trouver un hôtel qui nous convient, mais nous sommes littéralement écrasés par la chaleur. On profite donc de la piscine du premier hôtel (on n’a pas encore rendu les clés) pour tenter de se rafraîchir. Puis, après avoir déposé nos affaires au nouvel hôtel, on rejoint la plage de Legian. On longe une succession de bars au bord de la plage. On marche un bon moment pour trouver un resto qui soit un peu en adéquation avec notre budget. On commande, tout contents, un nasi goreng et un mie goreng (respectivement du riz frit et des nouilles frites). C’est très bon, mais ça n’est malheureusement que le début. Par la suite, on n’aura même plus envie de lire le nom sur une carte tellement on en a bouffé !

Après mangé, nous allons nous poser sur la plage, sur deux chaises longues avec parasol (le soleil étant particulièrement fort) bercés par le bruit des vagues. Nous passerons d’ailleurs l’après-midi ici, entre lecture sur la plage, et baignade dans les vagues. Dure la vie !


Pour la soirée, on se contente de longer les mêmes bars que le midi. Difficile de les reconnaître : il y a des petits concerts de musique posée un peu partout, des lumières de toutes les couleurs. Sympa comme ambiance, mais les consos sont assez chères et de toutes façons, Lolo commence à avoir mal à la tête (insolation ?) donc nous préférons rentrer.

Le lendemain, nous voulons aller visiter le temple d’Uluwatu, au sud est de là où nous logeons. Après de longues tergiversations, nous optons pour … le scooter. Quiconque a déjà mis les pieds à Bali comprend qu’il s’agit d’une idée presque suicidaire… Il faut oublier toutes les règles de priorité du code rousseau, ici c’est le plus « couillu » qui passe en premier. Nous partons donc en scooter, Oliv au guidon. Le parcours se passe plutôt bien, à faible voilure certes, mais nous ne sommes pas pressés. Un seul incident à déplorer dans la journée, lors d’un demi-tour : le scooter glisse et Oliv se retrouve par terre, le genou un peu écorché. Lolo a eu le réflexe de fou de s’éjecter avant ! C’est sans gravité, tout va bien ! En même temps, c’est pas spécialement l’endroit pour faire ses armes sur un scooter ! A l’arrivée au temple, on emprunte des sarongs pour cacher nos jambes, puis on range tout ce qui dépasse : lunettes, casquettes, colliers. Il y a des singes à l’intérieur, et ils sont plutôt chapardeurs ! Ils sont impressionnants de similitudes avec nous. Le temple en lui-même est beau, mais c’est surtout l’emplacement qui rend le paysage extraordinaire ! Le site est perché sur des falaises qui dominent l’océan indien. C’est vraiment splendide !


Néanmoins, il y a toujours la menace macaque, et il faut qu’on reste vigilants. Une chinoise qui ne se méfiait pas assez se fait voler son chapeau. Moins d’une seconde après, le singe jouait avec le ruban du chapeau sur les remparts ! Une autre se fait voler sa claquette (qu’elle avait pourtant aux pieds !). Le plus marrant, c’était quand même celui qui a volé des lunettes de vue, et qui essaye de marcher en regardant à travers ! Enorme !


Après la visite du temple, nous nous rendons à une « plage » à proximité. En fait de plage, il s’agit surtout d’une pointe rocheuses qui donne accès à un spot de surf, et accessoirement, à une super vue ! On s’installe là le temps de boire un coup, vu qu’on meurt de chaud. Le soleil tape très fort et il ne fait pas loin de 35°, c’est assez dur !


Après manger, on repart en direction de Jimbaran, une plage à l’abri des vagues. Nous nous reposons là un bon moment pour nager et bouquiner, puis on décide de rentrer vers l’hôtel. Sur la route, c’est l’heure de pointe, et on dirait bien que les balinais sont pressés de rentrer chez eux ! On a très peur, et on est très stressés, mais finalement ça passe ! Ouf ! Niveau gestion du stress, c’est pas mal comme exercice !

De retour à l’hôtel, nous devons nous occuper d’un truc un peu moins drôle : le matin avant de partir, nous avons constaté une transaction bizarre sur notre compte. A notre retour le soir, il y a 3 nouvelles utilisations frauduleuses de la carte. Il faut donc la bloquer… Super ! Au total on se fait voler pas loin de 1500 euros sur notre compte. La banque est supposée nous rembourser (encore merci Christian pour les démarches !), mais on attend toujours… C’est d’autant plus la merde que nous n’avions plus de sous sur nous et qu’il fallait justement qu’on retire. Heureusement, nous avions une carte de secours, mais cette fois-ci, il y aura des frais à chaque retrait/paiement. C’est mieux que rien.

Le lendemain matin, on rend le scooter et on fait les démarches pour bloquer la carte puis on prend la route pour Ubud. Notre chauffeur s’avère être également musicien de gamelan (modestement le meilleur groupe du pays) et nous fait écouter son CD. Il a beau nous dire toutes les 5 minutes qu’il n’essaye pas de nous le vendre, il nous le propose pas loin d’une dizaine de fois quand même ! Sur la route, il y a énormément de bouchons. On nous explique que le président indonésien est passé à Ubud juste avant nous, et que certaines routes sont encore bloquées. On finit par arriver à destination vers 13h. Un hôtel nous trouve rapidement (via un des nombreux rabatteurs qui nous sautent dessus à la sortie du bus). La vue de la chambre est superbe, avec le temple voisin en contrebas.


Nous déposons nos sacs puis partons chercher à manger. Nous trouvons ce qui sera sans doute le meilleur resto de tout notre séjour en Indonésie ! En fait de resto, c’est surtout un petit boui-boui avec deux chaises, où une dame et sa fille nous préparent des plats sublimement bons ! Après mangé, nous repartons pour une promenade agréable dans la Monkey Road. Là, les « Yes ! Taxi ? » et les « Massages ? » fusent à tout vat partout où l’on va. Il faut savoir qu’Ubud, c’est une petite ville réputée « calme ». Par rapport à Kuta, c’est certes le cas, mais c’est loin d’être la retraite zen qu’on nous a vendue ! Nous déclinons les spectacles de danse de peur de tomber dans l’attrape-touriste ennuyeux, et préférons un cocktail à la place. Après le cocktail, nous succombons à l’appel des sirènes et nous nous offrons un massage du corps d’une heure suivi d’une demi-heure de massage des pieds. C’est vraiment génial ! Pendant 1h30, on en profite pleinement ! A la fin, les masseuses nous gratifient du traditionnel « massaze finisse » avec leur accent indonésien. Tout ça pour 10 euros pour tous les deux, ça va, on ne s’est pas ruiné ! Après le massaze massage, on mange un morceau puis on va se coucher.

Le lendemain, on décide de commencer notre journée par la forêt des singes. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une forêt avec des singes ! Partout ! Ils sont vraiment marrants, à se chamailler et à sauter partout ! Les petits sont mignons, mais les plus gros font un peu peur quand même, avouons-le ! A un moment, un singe monte sur Lolo et commence à jouer avec elle. Et la seconde d’après, sans aucune raison, il s’énerve et lui mordille le doigt. Il n’y a pas de sang, pas de bobo rien heureusement. Les gardes du parc regardent et concluent qu’il n’y a pas de soucis… N’empêche qu’elle flippe un peu d’attraper la rage ! Un peu plus loin, on se fait prendre en photo avec un singe sur les épaules. C’est marrant quand il te marche sur la tête !


Le parc est plutôt grand et il y a des statues un peu partout. La promenade est vraiment agréable, surtout avec les singes. Après la visite, on part louer un scooter et on se met en route pour Goa Gajah, la cave de l’éléphant. Il s’agit d’un temple hindou du 9ème siècle qui n’est pas très bien conservé. Après s’être équipés des traditionnels sarongs, on entame la visite. On voit une statue de Ganesh (dieu de la connaissance) et des petites statuettes censées représenter les dieux Shiva (dieu de la création), Krishna (dieu de la protection) et Vishnu (dieu de la destruction). Bon, vu qu’il n’y avait pas de visage ni rien, ça aurait pu être plein d’autres dieux on ne l’aurait pas su… Le cadre est plutôt agréable et sympa (malgré la chaleur écrasante) mais le temple en lui-même n’est pas fou fou non plus !


Nous repartons ensuite à la recherche d’un autre temple (Yeh Pulu). Après plusieurs demi-tours, des indications contradictoires, et face à l’absence de panneaux, on décide de jeter l’éponge et on se dirige plutôt vers le nord-est d’Ubud pour voir des choses un peu différentes. Nous traversons plusieurs petits villages jusqu’à atteindre un endroit où il est impossible d’avancer tellement il y a des voitures et des bus partout. Quelque chose me dit que c’est endroit touristique ! En effet, s’offre à nous un magnifique paysage de rizières en terrasses. Nous nous arrêtons pour nous rafraîchir un instant sur l’un des cafés qui surplombent la vallée. Oliv opte pour un jus d’avocat, surprenant mais délicieux, et Lolo pour un jus d’orange moins aventureux. On descend ensuite pour une promenade dans les rizières. A un moment, un monsieur nous bloque, un bâton à la main, pour qu’on fasse un don facultatif. Comme on a déjà donné en bas de la colline, on refuse. On comprend que le don facultatif est obligatoire pour continuer et décidons alors de faire demi-tour.


Nous prenons ensuite le chemin du retour vers Ubud. On s’arrête au passage vers Petulu, un bled où, tous les soirs, pas loin de 10 000 hérons viennent se reposer dans une unique rue de l’île. Bizarre. Comme d’habitude, on lutte pas mal pour trouver. Une fois garé, nous nous faisons accoster par un gars qui cherche à être gentil. C’est louche. Il nous présente les lieux, nous explique ce qu’il y a à savoir et nous amène « au meilleur endroit » pour voir les hérons. Finalement, nos craintes sont infondées, le brave homme ne nous demande pas d’argent. Nous continuons à longer la rue pendant que les hérons arrivent par groupes de 5-10 dans les arbres. Nous arrivons dans un champ où un monsieur nous explique que c’est le « meilleur endroit » pour voir les hérons. J’ai déjà entendu ça quelque part. Il nous propose gentiment de nous assoir, mais seulement pour qu’on boive quelque chose. Nous refusons, vu que nous avons bu un truc il n’y a pas longtemps et que ça ressemble beaucoup à de la vente forcée… Le monsieur nous chasse alors de son champ comme des malpropres : pour être là, il faut consommer ! C’est un peu agaçant d’être vus uniquement comme des porte-monnaie partout où l’on va… Bon avec ou sans ça, le phénomène n’a rien d’extraordinaire de toutes façons, aussi nous ne nous attardons pas.


De retour, à Ubud, nous nous promenons dans un coin que nous n’avions pas visité jusqu’alors. Nous voyons notamment un petit temple avec de l’eau. Le soir, est plutôt calme : cocktails (assez fort ceux-là, par rapport à ceux de la veille), dîner et dodo.

Le lendemain, nous commençons la journée par un stop à l’infirmerie de la forêt des singes. Lolo psychote pas mal au sujet de la rage. L’infirmière nous soutient que les singes sont cleans, donc nous ne faisons rien. Nous partons alors pour le temple de Pura Kehen. On ne le trouvera jamais, et c’est pas faute de l’avoir cherché ! Nous continuons vers le temple de Gunung Kawi également particulièrement difficile à trouver. On finit par demander tous les 500 m, car les indications de distances qu’on nous donne sont (complètement) fausses à tous les coups. Après le traditionnel harcèlement à l’entrée des temples pour que nous achetions des sarongs (qui sont prêtés gratuitement à l’entrée), nous descendons une longue série de marche en plein soleil ! Il fait terriblement chaud, aussi la remontée nous fait un peu peur d’avance. L’endroit est assez joli : c’est un temple sculpté dans la roche aux alentours du 11ème siècle, avec des sites plutôt statues, et d‘autres plutôt verdure. On fait le tour du proprio tranquillou, en croisant pas mal de français (comme partout depuis qu’on s’est éloigné de Kuta), puis nous remontons. Le soleil à la bonne idée de se cacher un peu le temps de la remontée, et mine de rien, on apprécie le geste.


Nous reprenons le scooter pour quelques kilomètres, en direction de Tirta Empul. Il s’agit d’un temple hindou (encore un !) qui contient une source sacrée où de nombreux balinais viennent se baigner pour se purifier. Ils y effectuent tout un rituel en passant devant plusieurs fontaines et en déposant des offrandes. Nous préférons ne pas nous y baigner : c’est pas la piscine municipale ni notre religion donc ça ferait bizarre… L’endroit est sacré après tout ! D’ailleurs, autour du bassin, il y a plusieurs petits autels dorés qui offrent autant d’endroits propices à la prière (et de l’ombre !!).


Après la visite, on fait demi-tour, direction Ubud. Là, sur la route, c’est le drame : chute dans le peloton ! Un scooter s’engage sur la route un peu brutalement. Les scooters qui nous précèdent pilent. Freinage brutal. Mauvaise surprise : il n’y a pas de freins arrières (on n’en avait pas vraiment eu besoin jusque-là, nous roulions doucement) ! On passe par-dessus le bord sans trop comprendre ce qui nous arrive et on s’éclate par terre ! Aie ! Nous voilà tout abimés au genou, coude poignet et épaule pour Lolo et la tête en plus pour Oliv… Nous sommes carrément choqués par l’accident, mais les balinais ne semblent pas particulièrement émus. On nous écarte de la route, quelqu’un pousse le scooter et le trafic reprend comme s’il ne s’était rien passé. Le rétro est cassé et c’est donc à très petite voilure que nous rentrons à l’hôtel. Nous nettoyons et pansons nos blessures : on dérouille sévère ! Un accident bête qui s’évite avec un peu d’expérience en 2 roues…

Après cet épisode douloureux, on part manger un morceau dans un super resto qui nous console un peu. On finit l’après-midi (déjà bien entamé) par une bonne sieste, avec maux de tête et de nuque. La soirée sera également tranquille, vu que l’accident a bien calmé nos ardeurs !

Le lendemain, il faut rendre le scooter abimé et négocier le prix de la réparation. Après d’âpres négociations, le prix descend de 300 000 roupies à 150 000 roupies. La dame de l’hôtel nous avait prévenu que ça coutait plutôt dans les 60 000 roupies mais le monsieur n’a rien voulu savoir ! Bon au final, ça fait dans les 10 euros, c’est pas dramatique, mais c’est un peu énervant de se faire avoir ! D’ailleurs, la dame de l’hôtel n’arrêtait pas de répéter : « il a de la chance ! il a de la chance ! »… C’est toujours agréable à entendre quand tu as mal partout !

A peine avons nous rendu le scooter que nous partons pour Nusa Lembongan, une île au sud de Bali. Un fou furieux (appelons un chat un chat) nous amène tout d’abord à la plage de Sanur où l’on attend un bateau. Il n’y a pas de distributeur sur l’île donc nous cherchons à retirer sur le port. La carte ne passe pas et Lolo se met alors à courir partout pour trouver d’autres distributeurs. Elle finit par retirer de quoi tenir quelques jours. Ouf ! Décidemment, nous sommes gratinés en ce moment !  

Pendant la traversée (un peu mouvementée), on peut apercevoir le Gunung Batur, le volcan de l’île de Bali, qui dépasse des nuages. La vue est superbe, bien mise en valeur par le soleil.


Nous rencontrons également une norvégienne qui vit dans le coin et qui nous recommande une auberge. Elle nous sert même de guide une fois arrivés et nous conduit jusqu’à l’auberge. L’hôtel est superbe, avec piscine, et hamacs. Notre chambre à même un lit rond ! Une première !

Après avoir pris possession des lieux, nous partons manger, puis nous promener sur la plage. La plage est assez belle, avec les pirogues alignées au bord de l’eau. Comme le soleil brûle sur les bobos, on décide d’aller se mettre à l’ombre pendant un moment. Au final, entre sieste, lecture et piscine, l’après-midi est vite passé ! En fait, nous sommes encore un peu sonnés de l’accident de la veille. La tête lance dès que nous marchons trop longtemps. En début de soirée, nous allons profiter du coucher de soleil sur la plage (splendide, avec la vue sur le volcan), puis on s’installe dans un grand canapé super confortable face à la mer pour prendre l’apéro.

Le lendemain, nous partons à pieds pour visiter l’île. Nous longeons le bord de mer pendant près d’une heure jusqu’à atteindre Mushroom Bay. Le soleil cogne encore une fois, et on se retrouve aussi trempés que si nous nous étions baignés. Arrivés à Mushroom Bay, la vue est très belle, mais il y a beaucoup de monde (notamment des rabatteurs et bateaux qui tirent des bouées…). Nous décidons donc de faire demi-tour et de nous installer dans la baie précédente où il n’y a personne. On y reste un moment à lire, avec pour seul bruit celui des vagues !


Quand la faim commence à se faire sentir, nous décidons de rentrer, par l’intérieur de l’île cette fois. A une intersection, nous hésitons sur le chemin à prendre. On demande donc à quelqu’un par où il faut aller. Le gars nous fait signe de monter dans sa voiture. On s’aperçoit rapidement qu’en fait, il veut nous  faire payer une fortune ! Fallait pas rêver non plus ! On lui demande alors de nous déposer là où il nous a pris ! Ici, pas de contact avec les locaux sans aligner les billets… Triste constat ! Nous tentons finalement notre chance dans l’une direction, qui s’avère être la bonne. Le chemin nous amène d’ailleurs à un très beau point de vue sur l’île.

La suite de l’après-midi continue comme la veille : bronzette, piscine, sieste et lecture. Ca fait du bien d’être en vacances. Le lendemain, le repos continue afin de bien récupérer du choc de l’accident. Il y a toujours quelques maux de tête qui trainent et les bobos qui font encore un peu mal, donc on préfère y aller mollo. Le soir, nous allons au « cinéma » dans un restaurant avec un projecteur. Le film, c’est Las Vegas Parano. Il passe en anglais et on n’y comprend pas grand-chose, si ce n’est que le film est particulièrement chelou ! La journée et la soirée se passent donc au calme, et c’est assez agréable !

Le lendemain, nous avons réservé un transfert sur une autre île : Gili Trawangan, plus communément appelée Gili T, mais ça, c’est une autre histoire !

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !
A bientôt !

L’album de l’article, c’est ici (Google Plus) ou (Google Photos)

2 commentaires:

  1. Episode tourmenté !
    Vivement l'épisode relatant les aventures de ces derniers jours ;)
    Bibis

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  2. On est encore super gâté avec cet article.
    Bibis

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