Bonjour à tous !
Pas facile de mettre à jour le blog en ce moment, on saute
d’îles (paradisiaques) en îles (aussi paradisiaques), et Internet n’est pas
souvent au rendez-vous !
C’est encore tout ébloui après notre petite escapade à
l’Isla del Sol que nous décidons le jeudi matin de partir pour La Paz. La
Paz ! La fausse capitale de Bolivie
(la vraie étant Sucre) perchée à presque 4000m ! L’altitude a son
importance, parce que la ville est vallonnée et chaque pas en montée te demande
de chercher ton souffle !
Partant de Copacabana et après
quelques 40 min de bus, tout le monde est débarqué afin de mettre le bus sur un
bac pour traverser le lac. Nous traversons sur un petit bateau à côté. Puis on
repart. Le chauffeur nous fait une belle démonstration de conduite en doublant
une file de voiture par la droite, entre la route et les magasins, sur une
route en terre défoncée… On s’accroche où l’on peut et on essaye de ne pas
vomir !
Une fois arrivés (sains et saufs mais
bien secoués) à la Paz, on cherche une auberge pendant un bon moment. Tous nos
essais se révèlent infructueux jusqu’à ce qu’on se résigne pour un hôtel assez
pourri. Il est déjà proche de 19h donc on ne s’attarde pas et on va réserver un
tour pour le lendemain : la descente de la route de la Mort à vélo!
(musique qui fait peur). On choisit une agence qui a une bonne réputation pour
avoir des équipements fiables. La route de la mort, c’est une route qui part de
Cumbre, situé à 4800 m d’altitude et qui descend jusqu’à Yolosa, à 1185m
d’altitude. Le tout en une cinquantaine de kilomètres. Elle doit son nom au
fait que, jusqu’à il y a quelques années, il y a avait jusqu’à 200 morts par an
sur cette route tellement elle est dangereuse. Depuis, une nouvelle route a été
ouverte et l’ancienne n’est quasiment plus utilisée que par des touristes en
vélo.
Départ le lendemain matin à
7h ! Après une petite heure de route qui monte jusqu’à Cumbre, on prend un
petit déjeuner rapide puis on commence en douceur la descente à vélo. On longe
une vallée pendant 40 à 50 min, sur une bonne route asphaltée. C’est vraiment
super agréable, même si un vent glacé nous congèle doigts. Les 2 Français du
groupe (comprendre : nous) sommes collés au guide, à fond les
ballons ! C’est moins vrai pour les Chiliens et Brésiliens qui nous
accompagne, plus hésitants à lâcher les chevaux. Et c’est plus du tout vrai
pour les 2 Japonaises pour qui on se demanderait presque si elles n’ont pas
oublié d’enlever la béquille… Les sensations sont vraiment supers !
Après cette première partie, on
remonte dans le bus qui nous amène un peu plus loin, au début de la route de la
mort à proprement parler. Là, la route est en terre et fait seulement quelques
mètres de large. Et juste à côté, le précipice sur plusieurs centaines de
mètres ! Il vaut mieux ne pas tomber ! Et c’est reparti pour de
nouveau 3h de descente à foune ! On traverse des rivières, passe sous une
cascade, pédale dans la descente pour aller un peu plus vite… Là encore, c’est
vraiment super !
Une de chilienne du groupe fait
une chute et se râpe complètement la jambe et la hanche, malgré les
protections ! Mais ça se passe nickel pour nous deux, presque déçus de
devoir attendre les autres régulièrement …
Dans le bus, on s’aperçoit
également qu’on est recouverts de boutons qui grattent horriblement, qu’on
identifiera plus tard comme des résultats de puces de lits… Génial… De retour à
La Paz, on commence donc par changer d’hôtel, puis on va chercher nos tee-shirts
de « Death Road Survivors » ainsi que les photos de l’expédition. On
finit la journée dans un resto indien qui offre un tee-shirt à celui qui finit
leur curry le plus piquant au menu. Mais on n’ose pas, et on a bien fait vu le
piquant du plat « mild »…
Le samedi, on se lève un peu
tard, une fois n’est pas coutume. Dans le bar de notre auberge, ils passent un
match de rugby, un match de foot et les JO sur 3 télés différentes !
Autant dire qu’on a le choix ! On traîne un peu en discutant avec des gens
en attendant l’attraction de la journée : Irlande – Angleterre pour le
tournois des 6 nations. Vu qu’on est dans un Irish pub et que l’endroit est
fréquenté aussi bien par les anglais que les irish, l’ambiance est top et on
décide de rester voir le match. Le spectacle est plus dans la salle que sur
l’écran !
Après le match, on part en ville
faire quelques (dizaines de) magasins d’artisanat local pour trouver un poncho
pour Lolo, ce qui nous occupera quasiment tout l’après-midi ! On finit par
en trouver un super. Après on fait un rapide saut au marché des sorcières, avec
tout ce qu’il faut pour faire des offrandes, des médicaments douteux pour
toutes les maladies de la création et autres stimulants sexuels.
On rentre à l’hôtel juste à temps
pour profiter de l’happy hour au bar : soirée bière-billard assez
agréable. On découvre que l’hôtel propose également des services de tatoueurs,
histoire de profiter que les gens soient bourrés pour leur soutirer des
sousous… Les tatouages sont hideux en plus ! Bref…
Le lendemain, nous partons pour
Cochabamba, mais ça c’est une autre histoire !
C’est tout pour aujourd’hui !
A bientôt !
NB : l’article sera édité
quand on pourra mettre certaines vidéos / photos de la descente. Pour
l’instant c’est juste pas possible !
Alors ça c'est rock'n'roll !
RépondreSupprimerTrop stylayyyyyyy
Bibis
aahhh !!! la descente en bike à du être géniale !!! trop bon !!!
RépondreSupprimerCochabamba??!! ahah, la ville dans laquelle un de mes potes a créé un jeu de carte génial en regardant des mecs jouer à un jeu dont il ne comprenait pas tout. Il l'a d'ailleurs nommé Cochabamba!! faudra que je vous fasse découvrir ;-)
bizzz
Kiki
La grande classe ! Et moi qui me la pétais avec mes deux petites vacances en Floride ahah !
RépondreSupprimerProfitez bien en tout cas,
gros bisous
Pascal
toujours aussi génial!! continuez bien c'est bien de voyager de son fauteuil!!! gros bisous
RépondreSupprimeren attendant la suite Isa
C'est qui le mec avec la barbe et la moustache sur la premiere photo? Et la métisse au dentier colgate a coté?
RépondreSupprimerContinuez bien comme ça à votre retour vous serez prêt pour un parcours au mont du Bevray et au saut du gouloux. Bon ça sera peut être un peu plus difficile.
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