Nous prenons donc le bus à San Pedro de Atacama à 15h le samedi, et arrivons à Santiago vers 17h le jour d’après. Autant dire qu’on est content d’arriver ! Le couple qui nous accompagne connait bien la ville : ils y ont déjà passé plus d’un an, à enseigner l’anglais. Ils nous indiquent comment se rendre au centre-ville, et nous recommande une auberge de jeunesse.
Valparaiso, c’est la deuxième
ville du pays. Elle est située au bord de la mer, et est constituée d’une multitude
de collines et vallées. Pas facile de grimper tout ça avec nos gros sacs, mais comme
on est maintenant au niveau de la mer, le souffle ne manque pas et ça parait presque
facile ! Nous nous rendons à l’auberge, qui s’avère être super. Et là, la
délivrance : on prend une des meilleures douches de notre vie ! En
effet, on vient de passer plus de 24h dans un bus, dans lequel on était déjà rentré
complètement cradingue (pas de douche dans le dernier hébergement de l’excursion).
Et cerise sur le gâteau : l’eau est chaude, et le jet d’eau digne de ce
nom avec un tuyau ! On sent qu’on vient d’arriver dans un pays « occidentalisé ».
Après ce moment de bonheur simple, on part se promener dans les collines
environnantes. La ville est fort agréable : les maisons sont colorées, et elles
possèdent presque toutes des tags décoratifs sur leurs murs.
Le lendemain, nous rejoignons un
groupe de visite gratuite de la ville. On y retrouve un couple rencontré au
tout début de notre voyage, aux Galapagos ! Le guide est sympa et la
visite est intéressante (heureusement car ça dure un bon moment, de 10h30 à 14h
environ !). On prend de nombreux funiculaires pour monter sur les
collines, c’est fun et culaire (?). Le reste de la journée se passe
tranquillement, au rythme paisible de la ville. On s’autorise même un succulent
resto le soir, pour fêter la fin de l’Amérique du Sud : Pasta y vino, beau
programme !
La journée suivante, nous nous
rendons au musée-maison de Pablo Neruda. D’extérieur, c’est très joli, et il y
a une superbe vue sur le port et la baie. Par contre, la décoration intérieur
est d’un goût discutable (= c’est moche !). Mais on pourra pas vous montrer car les photos n'étaient pas autorisées (ils savent bien que sinon les gens viendront plus!). Ensuite on retrouve à nouveau
le couple Ecossais-Estonienne, pour un café d’adieu.
Puis on prend un bus pour
Santiago, capitale du pays, d’où on doit embarquer pour l’île de Pâques deux jours
plus tard. La ville est très grande, avec métro et compagnie. On y arrive dans
la soirée, et on trouve une auberge de jeunesse pas trop mal, mais à l’accueil exécrable.
Globalement, les Chiliens sont moins sympas que les Boliviens, trouve-t-on. On
visite un peu la ville le lendemain, mais bon c’est pas folichon comme ville.
Après une dernière (courte) nuit
en Amérique du Sud, on entreprend de se rendre à l’aéroport de Santiago. On
prend de la marge pour le taxi qui nous amène au terminal de bus-navette pour l’aéroport,
pour lequel on a aussi pris une bonne marge. Au final, on se retrouve à l’aéroport
à 5h30, pour un vol prévu à 8h15… On est laaarge. Le pire, c’est que le vol a
du retard ! Après 5h de vol, nous atterrissons au milieu de nulle part,
mais ça c’est une autre histoire !
C’est tout pour aujourd’hui !
A bientôt !
Le tour du monde donne à Oliv un air encore plus intelligent qu'avant !
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