vendredi 11 avril 2014

Ile de Pâques

Bonjour à tous !

Après deux mois et demi passés en Amérique du Sud, nous quittons le continent le jeudi 13 Mars (OK, on a du retard dans nos articles), pour aller nous perdre sur l’île de Pâques !

Cette île, également appelée Rapa Nui, est située dans le sud-est de l’océan Pacifique, à 3 680 km des côtes chiliennes et à 4 050 km de Tahiti. Elle appartient au Chili, même si l’atmosphère qui y règne n’a rien à voir avec le pays que nous venons de quitter. Bienvenue au milieu de nulle part, dépaysement et repos assurés !

Dès l’arrivée à l’aéroport, on sent le changement de rythme : on attend un bon moment nos valises, le personnel ne semble pas très pressé ! Assis par terre, ils écoutent de la musique (pas du tout locale), en discutant. On finit par récupérer nos sacs, puis un monsieur du camping vient nous accueillir, avec des colliers de fleurs. Nous sommes conduits au camping (heureusement que le transfert est inclus, car il y a au moins pfiouuu 1 minute de voiture !). Notre tente nous attend sur la pelouse du jardin, plutôt grande et équipée de fins matelas. Nous sommes très bien accueillis par une jeune fille en stage ici (ça va comme stage, c’est quand même plus sexy que la chaine de montage des pédales automatiques Look à Nevers !). Puis on va se promener dans la seule « ville » de l’île, nommée Hanga Roa. Bon on ne risque pas de se perdre, il y a en tout trois rues : deux rues commerçantes et la rue du bord de mer !



Vu les prix des restos, on choisit de manger un sandwich pour le midi, et on fait des courses pour manger le plus souvent possible au camping ou pour piqueniquer. On rentre déposer tout ça au camping et on repart pour la baignade. Ici, ce n’est pas comme la Calédonie ou la Polynésie : il n’y a pas de lagon autour de l’île. La côte est très escarpée, et il y a beaucoup de vagues et rochers. Cela dit, comme l’île vit du tourisme, ils ont pensé à tout pour nous et une petite plage bien agréable est aménagée. On fait trempette pour se rafraichir, puis on continue notre promenade au bord de mer. Il y a des Moais (les grands bonhommes) aux portes de la ville et on décide de rester là pour le coucher du soleil. On n’est pas les seuls à avoir l’idée, et on est rapidement entourés de Japonais en masse ! C’est pas grave, ya pas moai que ça nous gâche le spectacle !


Le lendemain, nous partons louer un scooter, mais la vendeuse nous apprend qu’ici il faut le permis moto pour en louer un ici… Dommage, on se rabat donc sur un mini 4x4, un Jimny pour être plus précis ! Après nous avoir conduits en Sicile Jérémy, tu nous transportes maintenant sur l’île de Pâques ! hehe. On prend la direction de la côte Sud-Est où il y a une succession de Moais. La plupart sont renversés, face contre terre, et plus ou moins cassés. Les guerres de clans ont conduit à la démolition de ces statues. C’est moai quand même !


Puis on continue notre route jusqu’à Rano Raraku : c’est la carrière où étaient fabriqués les Moais, située sur les flancs d’un volcan. C’est trop fort car on voit les statues à différents moments de leur fabrication. Certains sont encore complètement dans la roche, leur tête et corps sculptés mais pas encore découpés de la falaise. On visite aussi le sommet du volcan où il y a une petite lagune. 


Ensuite on file au site des 15 Moai géants (par opposition aux mini-Moai). Ils reposent tous sur le même Ahu (c’est-à-dire la même plateforme), et le site est appelé Ahu Tongariki. Ils représentent des anciens rois, de différentes époques. Le cadre est aussi magnifique, avec la mer en fond et les falaises.


On repart en Jimmy pour aller à la proche plage d’Anakena. A l’abri du vent, c’est une vraie plage de sable, bien aménagée avec des palmiers pour donner un peu d’ombre sur cette île-caillou dépourvue d’arbres. Après une petite sieste, on prend la route intérieure de l’île pour rentrer au camping. Le soir, moaienant une coquette somme, on se fait un resto succulent : thon à la vanille de Tahiti pour Lolo et crevettes curry-mangue pour Oliv !
Le lendemain, on se lève avant le soleil pour se rendre au site des 15 Moais, pour voir lever du soleil. On nous a dit de partir vers 6h15 du camping. Moai, (=mouais, pas terrible celui-là), au final on arrive sur le site vers 6h45 et le soleil ne commence à pointer son nez qu’une heure plus tard. C’est pas grave, on s’occupe en regardant les étoiles et en chantant « Toai plus moai plus tous ceux qui sont seuls ». Au final, quand le soleil se lève, des nuages nous cachent un peu la vue. Mais bon ça reste très beau, on est mieux là qu’en prison ;)


Ensuite, nous partons grimper le sommet le plus haut de l’île : le volcan Maunga Terevaka, 500m d’altitude environ. Une belle ballade, où on croise plusieurs groupes à cheval. Après une heure de marche, la vue sur l’île est sympa, mais il y a un vent de malade !


L’aprèm, nous rendons le Jimmy, puis nous suivons un programme très chargé de lecture et de glaces au bord de mer. Pas facile la vie de touriste ! On voit aussi plein de tortues marines qui barbotent à côté des surfeurs.
Le lendemain, il fait drôlement moche. Ca nous inquiète pas trop, car depuis notre arrivée sur l’île, le temps passe du soleil à la pluie en quelques minutes, et inversement. On part donc quand même pour le site d’Orongo. C’est en fait les vestiges d’un village cérémoniel situé entre le cratère d’un volcan et les falaises au bord de mer. Bon c’est pas complètement foufou, on voit les pseudos maisons mais on ne voit pas de pétroglyphes, car cette partie du site est côté falaise et commence à s’effondrer… La vue sur la mer et les « motus » (ilots) voisins est quand même bien sympa.


 Le midi, c’est la fiesta : le propriétaire du camping organise une fête en l’honneur de la vierge, et invite toute sa famille, les voisins, les clients du camping… Ils ont préparé comme un bougnat, pour ceux qui connaissent, mais en mode gigantesque. Des énormes plaques (environ 3m²) de viandes, ignames, potirons… ont été enterrés sous des pierres chaudes et recouvertes de feuilles de bananes. Le tout enterré sous une épaisse couche de terre. Le prêtre vient bénir la nourriture, et les hommes forts, musclés et aux tatouages tribaux (ça envoie du rêve hein !) commencent à déterrer tout ça. Puis tout le monde est servi généreusement. La plupart des personnes présentes sont des Polynésiens de Tahiti, et on peut donc discuter en Français avec eux. Sympathique moment ! L’aprèm, même programme que la veille, lecture et glaces !
Le lendemain, dernier jour sur l’île. Plus grand-chose à faire vu qu’on a déjà visité tous les sites ! La mission la plus dure de la journée : préparer les sacs, avec toutes les affaires éclatées dans la tente ! On passe la journée à flâner, lire, se baigner avec les tortues … Le soir, on nous conduit à l’aéroport plutôt en avance. Et heureusement qu’on a de l’avance, car on se rend compte qu’on a oublié les maillots sur la corde à linge… Nia ! On se tape donc un aller-retour (en stop à l’aller et à pied au retour) au camping pour aller les chercher. Après des adieux larmoaiants, nous décollons donc de Rapa Nui, direction la Polynésie Française ! Mais ça, c’est une autre histoire…

C’est tout pour aujourd’hui !
A bientôt !

L’album de l’article, c’est ici (Google +) ou (Google Photos)

3 commentaires:

  1. encore et toujours des photos magnifiques. Va falloir que j'arrête de les regarder au taff parce que bon, le filet de bave devant mon manager c'est moyen quand même :-)
    Kiki

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    1. Haha ! Partage le lien avec ton manager, il bavera avec toi et pourra plus rien te dire ;-)

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  2. J'ai partagé cet album photo avec mes collègues, ca leur a suffit pour déprimer !
    Haha bibis

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