Bonjour à tous !
Après deux mois et demi passés en
Amérique du Sud, nous quittons le continent le jeudi 13 Mars (OK, on a du
retard dans nos articles), pour aller nous perdre sur l’île de Pâques !
Cette île, également appelée Rapa
Nui, est située dans le sud-est de l’océan Pacifique, à 3 680 km des
côtes chiliennes et
à 4 050 km de Tahiti. Elle appartient
au Chili, même si l’atmosphère qui y règne n’a rien à voir avec le pays que
nous venons de quitter. Bienvenue au milieu de nulle part, dépaysement et repos
assurés !
Dès l’arrivée à l’aéroport, on
sent le changement de rythme : on attend un bon moment nos valises, le
personnel ne semble pas très pressé ! Assis par terre, ils écoutent de la
musique (pas du tout locale), en discutant. On finit par récupérer nos sacs,
puis un monsieur du camping vient nous accueillir, avec des colliers de fleurs.
Nous sommes conduits au camping (heureusement que le transfert est inclus, car
il y a au moins pfiouuu 1 minute de voiture !). Notre tente nous attend
sur la pelouse du jardin, plutôt grande et équipée de fins matelas. Nous sommes
très bien accueillis par une jeune fille en stage ici (ça va comme stage, c’est
quand même plus sexy que la chaine de montage des pédales automatiques Look à
Nevers !). Puis on va se promener dans la seule « ville » de l’île,
nommée Hanga Roa. Bon on ne risque pas de se perdre, il y a en tout trois rues :
deux rues commerçantes et la rue du bord de mer !
Vu les prix des restos, on choisit
de manger un sandwich pour le midi, et on fait des courses pour manger le plus
souvent possible au camping ou pour piqueniquer. On rentre déposer tout ça au
camping et on repart pour la baignade. Ici, ce n’est pas comme la Calédonie ou
la Polynésie : il n’y a pas de lagon autour de l’île. La côte est très
escarpée, et il y a beaucoup de vagues et rochers. Cela dit, comme l’île vit du
tourisme, ils ont pensé à tout pour nous et une petite plage bien agréable est
aménagée. On fait trempette pour se rafraichir, puis on continue notre
promenade au bord de mer. Il y a des Moais (les grands bonhommes) aux portes de
la ville et on décide de rester là pour le coucher du soleil. On n’est pas les
seuls à avoir l’idée, et on est rapidement entourés de Japonais en masse !
C’est pas grave, ya pas moai que ça nous gâche le spectacle !
Le lendemain, nous partons louer
un scooter, mais la vendeuse nous apprend qu’ici il faut le permis moto pour en
louer un ici… Dommage, on se rabat donc sur un mini 4x4, un Jimny pour être
plus précis ! Après nous avoir conduits en Sicile Jérémy, tu nous
transportes maintenant sur l’île de Pâques ! hehe. On prend la direction
de la côte Sud-Est où il y a une succession de Moais. La plupart sont
renversés, face contre terre, et plus ou moins cassés. Les guerres de clans ont
conduit à la démolition de ces statues. C’est moai quand même !
Puis on continue notre route
jusqu’à Rano Raraku : c’est la carrière où étaient fabriqués les Moais,
située sur les flancs d’un volcan. C’est trop fort car on voit les statues à
différents moments de leur fabrication. Certains sont encore complètement dans
la roche, leur tête et corps sculptés mais pas encore découpés de la falaise.
On visite aussi le sommet du volcan où il y a une petite lagune.
Ensuite on file au site des 15
Moai géants (par opposition aux mini-Moai). Ils reposent tous sur le même Ahu
(c’est-à-dire la même plateforme), et le site est appelé Ahu Tongariki. Ils
représentent des anciens rois, de différentes époques. Le cadre est aussi
magnifique, avec la mer en fond et les falaises.
On repart en Jimmy pour aller à
la proche plage d’Anakena. A l’abri du vent, c’est une vraie plage de sable,
bien aménagée avec des palmiers pour donner un peu d’ombre sur cette
île-caillou dépourvue d’arbres. Après une petite sieste, on prend la route
intérieure de l’île pour rentrer au camping. Le soir, moaienant une coquette
somme, on se fait un resto succulent : thon à la vanille de Tahiti pour
Lolo et crevettes curry-mangue pour Oliv !
Le lendemain, on se lève avant le
soleil pour se rendre au site des 15 Moais, pour voir lever du soleil. On nous
a dit de partir vers 6h15 du camping. Moai, (=mouais, pas terrible celui-là),
au final on arrive sur le site vers 6h45 et le soleil ne commence à pointer son
nez qu’une heure plus tard. C’est pas grave, on s’occupe en regardant les
étoiles et en chantant « Toai plus moai plus tous ceux qui sont seuls ».
Au final, quand le soleil se lève, des nuages nous cachent un peu la vue. Mais
bon ça reste très beau, on est mieux là qu’en prison ;)
Ensuite, nous partons grimper le
sommet le plus haut de l’île : le volcan Maunga Terevaka, 500m d’altitude
environ. Une belle ballade, où on croise plusieurs groupes à cheval. Après une
heure de marche, la vue sur l’île est sympa, mais il y a un vent de malade !
L’aprèm, nous rendons le Jimmy,
puis nous suivons un programme très chargé de lecture et de glaces au bord de
mer. Pas facile la vie de touriste ! On voit aussi plein de tortues
marines qui barbotent à côté des surfeurs.
Le lendemain, il fait drôlement
moche. Ca nous inquiète pas trop, car depuis notre arrivée sur l’île, le temps passe
du soleil à la pluie en quelques minutes, et inversement. On part donc quand
même pour le site d’Orongo. C’est en fait les vestiges d’un village cérémoniel situé
entre le cratère d’un volcan et les falaises au bord de mer. Bon c’est pas
complètement foufou, on voit les pseudos maisons mais on ne voit pas de
pétroglyphes, car cette partie du site est côté falaise et commence à s’effondrer…
La vue sur la mer et les « motus » (ilots) voisins est quand même bien
sympa.
Le lendemain, dernier jour sur l’île.
Plus grand-chose à faire vu qu’on a déjà visité tous les sites ! La
mission la plus dure de la journée : préparer les sacs, avec toutes les
affaires éclatées dans la tente ! On passe la journée à flâner, lire, se
baigner avec les tortues … Le soir, on nous conduit à l’aéroport plutôt en
avance. Et heureusement qu’on a de l’avance, car on se rend compte qu’on a
oublié les maillots sur la corde à linge… Nia ! On se tape donc un aller-retour
(en stop à l’aller et à pied au retour) au camping pour aller les chercher. Après
des adieux larmoaiants, nous décollons donc de Rapa Nui, direction la Polynésie
Française ! Mais ça, c’est une autre histoire…
C’est tout pour aujourd’hui !
A bientôt !
encore et toujours des photos magnifiques. Va falloir que j'arrête de les regarder au taff parce que bon, le filet de bave devant mon manager c'est moyen quand même :-)
RépondreSupprimerKiki
Haha ! Partage le lien avec ton manager, il bavera avec toi et pourra plus rien te dire ;-)
SupprimerJ'ai partagé cet album photo avec mes collègues, ca leur a suffit pour déprimer !
RépondreSupprimerHaha bibis