vendredi 2 mai 2014

Tahiti

On s'excuse platement pour le retard dans la publication des articles. La Nouvelle Zélande n'est pas un pays super développé en ce qui concerne internet... On est tout le temps limité à 50 Mb et 30 minutes... On profite d'avoir trouvé un café au débit illimité et à durée illimitée pour publier un article!

Bonjour à tous !

Ahhh la Polynésie ! Le rêve de bon nombre de jeunes mariés à la recherche du voyage de noce parfait. Comme l’a dit Fabienne (la maman d’Oliv, NDLR) en voyant notre itinéraire : « mais il n’y a que des plages là-bas, tu n’as pas peur d’être déçu ? ». C’est vrai que nos différentes étapes en Nouvelle Calédonie ont placé la barre plutôt haute, mais on prend le « risque » ! On serait presque à plaindre, tiens !
Nous débarquons à Tahiti le 18 mars. Il est minuit et demi heure locale, et on ne sait pas si quelqu’un pourra venir nous chercher car nous n’avons pas reçu de confirmation à temps avant notre départ. On opte donc pour un taxi, qui nous confronte d’emblée à la réalité du terrain : 4000 XPF (~35€) pour 10 min de taxi… Glps ! Il paraît qu’on a eu de la chance en plus, car ça peut aller jusqu’à 10 000 pour les bonnes têtes de touristes ! Arrivée à la pension, on se couche tout de suite, il est déjà presque 5h à l’île de Pâques, et on commence à être fatigués.

Le matin, on discute un peu avec le propriétaire de la pension, Ralf, un ancien champion de surf local. Celui-ci nous conseille de louer une voiture pour visiter l’île car les transports en commun sont assez aléatoires. C’est un pas excessif donc on prendra une voiture sur 2 jours. Dès qu’on est au volant, on part pour Papeete. Il n’y a pas grand-chose à faire dans la ville en soi, mais la ville est plutôt agréable. En tous cas, c’est bien loin de la ville à fuir à tout prix que tout le monde nous a décrit jusqu’ici.


Après un petit tour en ville, on s’arrête à l’office du tourisme, où l’on retrouve la légendaire nonchalance des gens des îles ! Heureusement que les cartes sont de bonnes qualités car les explications de la dame sont assez laconiques ! On s’achète ensuite un sandwich en prévision du picnic puis on part faire le tour de l’île. L’île de Tahiti se découpe en deux parties : Tahiti Nui (la grande), et Tahiti Iti (la petite), la presqu’île. Notre objectif de la journée c’est la côte est de Tahiti Nui. Le premier arrêt, c’est vers le belvédère. Comme on ne trouve pas notre chemin, on demande à un grand polynésien (s’il en existe des petits…) par où il faut passer. Il part dans un monologue de 5 min, mais à la fin on comprend que c’est à droite après le rond-point. Après un long moment sur une route en mauvais état qui n’en finit plus de monter (en voiture puis à pied), on arrive face à un terrain militaire qui nous en interdit l’accès… N’écoutant que son courage, Lolo continue quand même et arrive à un abri où l’on rencontre un militaire chargé de garder l’endroit où personne ne vient jamais. Trop content d’avoir de la compagnie, celui-ci nous sort des chaises pour notre picnic et nous tape la discute pendant près de 45min ! Sur ses conseils, on reprend notre chemin en direction d’un superbe point de vue sur Papeete, avec Moorea en arrière-plan. Pas mal !


Le temps est plutôt gris, mais l’île sort de 3 semaines de temps vraiment pourri donc on s’estime assez chanceux malgré tout. On continue nos pérégrinations jusqu’à la Pointe Vénus, qui sépare deux baies. Il y a plusieurs mémoriaux, un à la mémoire de James Cook (le mec qui a découvert les ¾ des îles du Pacifique) ou encore un pour les révoltés du Bounty (des esclaves en colère) un peu tous entassés dans le même coin.


L’arrêt d’après c’est à la Pointe Tapahi, où l’on voit pas mal de gens surfer, dont certains sur en stand paddle. Un peu plus loin, on arrive à l’entrée du sentier des 3 cascades. On se charge d’anti-moustique avant de sortir de la voiture parce qu’on en voit déjà beaucoup qui s’excitent sur le pare-brise de la voiture. Tu parles, il fait super humide, et bien chaud comme il faut, donc les moustiques adorent. On part pour une toute petite randonnée de 25 min jusqu’aux cascades. Moins de 5 minutes après le départ, on est déjà en nage, écrasés par la chaleur. Les cascades sont très belles et certaines très impressionnantes ! On ne reste pas longtemps à la 3ème cascade car on est littéralement assaillis par les moustiques, qui sont visiblement autant gênés par notre crème anti-moustique que si on avait mis de la crème solaire…


Le dernier arrêt de la journée, c’est le trou du souffleur. Il s’agit en fait de tunnels creusés par l’eau dans lequel celle-ci s’engouffre en créant une sorte de geyser d’eau de mer. C’est plutôt marrant à regarder, même si on s’attendait à quelque chose de plus impressionnant.
De retour au lodge, après 45 bonnes minutes passées dans les bouchons car il faut repasser par Papeete, (Sofia Antipolis ne nous manque décidément pas !!), on demande conseil à notre logeuse pour savoir où manger. Ici, il y a de nombreuses « roulottes » au bord de la route le soir. Elle nous indique sa préférée : la roulotte dinosaure. Elle la surnomme ainsi parce que les portions sont généreuses. D’ailleurs elle nous conseille de ne prendre qu’un plat pour deux. Rendus sur place, Oliv commence à s’inquiéter qu’elle ait pu exagérer et qu’on n’ait pas assez à manger. La vendeuse nous met le doute en plus, en s’inquiétant qu’on ne prenne qu’un seul plat sans accompagnement. On prend donc une portion de riz en plus, au cas où… On nous amène alors un plat de Chao-men suffisant pour nourrir 6 ou 7 personnes. On repartira avec un grand saladier rempli de chao-men, quasiment les ¾ du plat. Heureusement qu’il y avait du riz avec… au cas où…
Le lendemain matin, on part pour visiter la côte ouest de l’île ainsi que la presqu’île, Tahiti Iti. On fait un premier arrêt au Marae Arahurahu. Il s’agit en fait d’un site cérémoniel polynésien. Le Marae servait de lieu de rencontre pour les évènements important du clan. On apprend qu’ils avaient intelligemment placé des « pierres d’appui » sur les maraes pour rendre les cérémonies plus confortables. Mouais, en fait, il s’agit de gros cailloux au milieu du terre-plein sur lesquels ils s’adossaient… L’endroit est plutôt joli, bien aménagé avec plein de fleurs, même s’il n’y a rien d’extraordinaire.


Le second arrêt, c’est les 3 grottes de Mara’a. Les 3 grottes ont un lac souterrain créé par l’eau qui filtre à travers la roche. Là encore, c’est plutôt bien aménagé et fleuri, donc l’arrêt est plutôt agréable. D’autant plus que c’est à l’ombre et que ça, ça compte parce que le soleil commence à cogner assez fort ! On repart alors jusqu’au jardin d’eau de Vaipahi. On n’a pas trop compris ce qu’ils avaient « d’eau » ces jardins, si ce n’est qu’ils étaient arrosés avec de l’eau, mais la visite était bien sympa ! On voit des tas d’arbres exotiques avec des explications sur leur origine, et on goûte même un ramboutan (une sorte de letchi à poil long) cueilli directement sur l’arbre ! Très bon !

On poursuit ensuite jusqu’au village de Taravao, qui fait la jonction entre Tahiti Nui et Tahiti Iti. On commence par aller se paumer (disons les choses telles qu’elles sont…) du côté de Tautira, où il n’y a pas grand-chose à faire ni à voir, puis on revient manger à Taravao. Après manger, on repart voir le légendaire spot de surf de Teahupo’o. Bon, euh, il faut le savoir que c’est là ! Les grosses vagues cassent loin du bord donc on ne voit pas grand-chose. D’autant plus qu’il n’y avait aucun surfeur quand on y était, mis à part quelques gamins qui surfaient des petites vagues au bord. J’imagine que ça a plus d’intérêt pendant la Billabong Pro, ou si l’on peut se rapprocher du spot !

On loose un peu sur la plage à regarder ces quelques surfeurs puis on reprend la route pour rendre la voiture en fin d’après-midi. On s’arrête à plusieurs plages sur le chemin du retour pour regarder de nouveau des gens surfer. Pas de loueurs de planche dans les environs… Dommage, on ne pourra pas leur montrer comment il faut faire… On patiente un bon moment au moment de rendre la voiture car il n’y a personne à qui la rendre (la dame s’est cassé le pied, donc on tolère pour cette fois). Du coup, pour combler l’attente, on décide d’aller se baigner avec le soleil qui se couche ! Dure la vie ! 
De retour à la pension, on fait un peu du blog tout en menant une lutte acharnée contre les moustiques. On finit (ou pas d’ailleurs) les restes du repas de la veille, puis on va se coucher car le lendemain, Ralf (le proprio) nous emmène à l’aéroport, direction Mo'orea. Mais ça, c’est une autre histoire…

C’est tout pour aujourd’hui !
A bientôt !

L’album de l’article, c’est ici (Google +) ou (Google Photos)

1 commentaire:

  1. J'allais justement réclamer un article!
    Je pourrais pas aller a Tahiti alors, je mourrai mangée par les moustiques ...
    Bibis

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