Bonjour à tous !
Nous en sommes restés au jeudi 20
mars. Le propriétaire de la pension de Tahiti nous dépose à l’aéroport,
direction Moorea. Comme vous avez pu le voir sur certaines photos de l’album de
Tahiti, Moorea est assez proche de Tahiti. D’ailleurs, certains l’appellent la
sœur jumelle de Tahiti. A peine le signal « attachez votre ceinture »
est-il éteint qu’il s’allume à nouveau : on s’apprête à atterrir, après
même pas 15 min de vol.
On part en quête d’une plage pour
se baigner. On s’arrête manger chez une dame très gentille, le snack Lilikoi.
C’était, sans qu’on le sache, l’un des endroits recommandés par Sylvie. Dommage
qu’on n’ait pas pu lire son email plutôt, on aurait pu se présenter ! On
continue jusqu’à la plage un petit plus loin, on saute dans les maillots et on
part se baigner. L’eau est presque trop chaude ! Dure la vie … On barbote
un moment, on lit un peu sur la plage, puis on rentre à la pension.
Vers 17h, le scooter qu’on a
commandé arrive, livré comme si on avait commandé une pizza. Pratique ! On
discute un peu avec le mec, car il a travaillé un peu en Nouvelle Calédonie
comme gendarme. Il nous donne quelques bons plans de restos. On comprend qu’un
« bon » resto pour les Polynésiens, c’est un resto où les portions
sont copieuses. Laure sera notre pilote pour ces 2 jours vu qu’Oliv n’a
toujours pas de permis (n’est-ce pas Jimmy ?) On fait 2 ou 3 essais, elle
toute seule d’abord vu qu’elle n’a jamais conduit de scooter de sa vie, puis à
deux. Elle s’en sort pas trop mal ! Une fois que l’engin est maîtrisé, on
part faire un tour de la baie de Cook (encore lui !) puis celle d’Oponohu,
que l’on n’avait pas encore vue.
Le paysage est vraiment
spectaculaire, avec les montagnes de l’intérieur de l’île qui se découpent dans
le ciel, très acérées. Quand on rentre à l’hôtel, il fait déjà presque nuit. Le
soir, on s’offre un repas dans un resto pas trop mal. Lolo choisit un Mahi-mahi
au lait de coco (ou Tik-tik selon certains, mais je crois que cette appellation
n’est pas très répandue héhé). Oliv choisit un steak tartare, justifié par
l’absence quasi-totale de viande de bœuf sur les 3 derniers mois, encore moins
de viande crue… Ya pas à dire, la France a du bon ! De retour dans le
dortoir, il y a des moustiques, des cafards, et même un crabe dans les
toilettes… Mais sinon ça va, ça aurait pu être pire !
Le lendemain, on part pour faire
le tour de l’île. On retourne jusqu’au point de vue de la baie de Cook qui sera
notre point de départ. Là encore, la vue est vraiment très belle. On s’arrête
ensuite à l’usine de jus de fruits. Manque de bol, les visites n’ont lieu que 3
jours par semaines, qui ne coïncident pas avec notre séjour… Tant pis, on se
passera de visite, et on repart, direction le belvédère. La route grimpe pas
mal, mais Lolo gère son scooter comme une chef. Dans la montée, on s’arrête à
un Marae qui n’est guère impressionnant. Le cadre est plutôt sympa cela dit. Le
scoot peine un peu à repartir dans la montée mais on finit par arriver au
sommet. Pour le coup, la vue est vraiment imprenable. Un magnifique point de
vue sur les 2 baies (Opunohu et Cook).
En redescendant, on s’arrête au
lycée agricole. On demande des plaquettes de présentation sur un parcours
d’environ heure dans leurs plantations. La visite est intéressante :
avocatiers, goyaviers, manguiers, papayers et évidemment les fameux pieds d’ananas
de Moorea (fameux quand t’es dans le coin, c’est pas étonnant si vous n’en avez
jamais entendu parler !) Par contre, le soleil cogne fort et on est morts
de chaud ! On s’arrête pour manger un délicieux poisson à un faré au bord
de la route. Un cadre vraiment super, et la cuisine est délicieuse !
Après manger, on repart sur la
route. Le paysage : eau turquoise magnifique sur votre droite, et
montagnes escarpées non moins belles sur votre gauche. On galère un petit peu à
trouver le chemin vers les n cascades (on ne sait plus combien il y en avait…).
On finit par trouver un chemin qui semble être le bon, mais la cascade, qu’on
aperçoit, semble vraiment très loin. La flemme nous gagne et on préfère faire
demi-tour…
On s’arrête un peu plus loin, au
point de vue de To’atea. La vue est superbe. Au moment de repartir, Olivier
trouve un téléphone portable. On appelle d’abord « Maman », qui ne
répond pas, puis « Papa » qui est à Tahiti. « Papa » nous
demande si on peut le rapporter à l’agence Europcar au village qu’on vient de croiser.
Comme on est des gens super sympas, on y va, ce qui nous vaut d’être contrôlés
par les flics… Une fois à l’aller, et une fois au retour ! Heureusement au
retour il nous reconnaît et nous arrête pas complètement.
De retour à l’hôtel, on saute à
l’eau pour se rafraîchir un peu, puis on lit. Pendant la lecture, nos deux
nouveaux voisins (français) de chambre viennent nous taper la discute. Ils sont
super sympa donc on discute pendant un moment. Le soir, on va manger dans une
pizzeria recommandée par des polynésiens croisés la veille. Vu que c’était très
« bon », on rentre chacun avec la moitié de notre pizza ! Le samedi (22 mars), on décide
d’aller visiter le Tropical Garden. On trouve le chemin (qu’on avait raté la
veille) et on commence à monter. Ca monte vraiment beaucoup donc Oliv finira à
pieds parce que le scoot à l’air un peu flemmard… D’ailleurs, même toute seule,
Lolo galère à monter et il lui faudra l’aide d’un « monsieur » pour
arriver en haut. Le monsieur en question est en fait un « rae rae »,
un garçon élevé comme une fille, au point de créer quelques problèmes de
personnalité… La visite du jardin est plutôt agréable. C’est très fleuri de
partout et très joli, d’autant qu’on a une très belle vue vers les baies. On ne
s’attarde cependant pas trop, plus ou moins délogés par un bus de
chinois/japonais. On visite la vanilleraie rapidement, puis on part à la
découverte d’une cascade située derrière le jardin. Ca n’a absolument rien d’extraordinaire,
et ça ne valait probablement les 20 minutes à galérer dans la forêt pour la
trouver. De retour au jardin, on a droit à une dégustation de confitures maison
(d’un seul coup ça valait beaucoup plus la peine !) Les confitures sont
délicieuses, et on achète même un pot de confiture de goyave.
On repart jusqu’au centre de
dauphin et de conservation des tortues, les deux étant situés dans un hôtel de
luxe un peu plus loin. On décide de ne pas faire la rencontre avec les dauphins
qui est ultra chère (hôtel de luxe on a dit !) mais on voit une famille
qui le fait, donc on profite aussi du spectacle. L’intelligence de ces
bestioles n’est plus à prouver, mais ça reste impressionnant !
Après le spectacle, on marche
jusqu’au bassin des tortues qui ont été recueillies pour être soignées. Les
pauvres sont plutôt mal en point. Il y en a qui ne pourront plus jamais nager
et qui galèrent ne serait-ce que pour faire des espèces de rouler-bouler sur
place… Pour se remettre de nos émotions (??), on va prendre un cocktail au bar
de l’hôtel parce que l’endroit est vraiment très agréable. En rentrant à notre
hôtel (d’un autre standing…), on s’arrête au Hilton pour prendre des
renseignements sur le spectacle polynésien du soir. Arrivés à l’hôtel, on s’installe
sur le faré au bord de l’eau, pour manger nos restes de pizza, dans un calme
absolu. Ca n’a pas d’étoile au Michelin, mais c’est quand même un peu le luxe
ça aussi ! J
Après une petite sieste, on
enfile les maillots pour aller nager sur le tombant en face de l’hôtel, pour
observer poissons et coraux. On reste à l’hôtel à lire et à discuter avec Marie
et Damien (nos deux voisins de dortoirs) en attendant le monsieur qui doit
venir récupérer le scooter. Celui-ci ne vient jamais, donc on laisse les clés à la réception de l’hôtel et
on se prépare pour aller manger au Hilton, pour profiter de leur spectacle. Pour
la tenue, Lolo squatte une robe à Marie afin de ne pas avoir trop l’air « tourdumondiste »
dans l’hôtel de luxe. Bon, on arrive à pieds avec la lampe frontale dans
l’hôtel, c’est sûr qu’il y a plus classe. Mais passé ce détail, on fait presque
pas tâche dans le décor ! Le buffet est vraiment super, pour beaucoup à
base de poisson et de fruits exotiques en tout genre ! Le spectacle aussi,
avec des danses et des chants locaux ! Manque de bol, on a oublié l’appareil,
donc faudra nous croire sur parole. Après avoir vu le déhanché des vahinés, on
comprend mieux l’engouement des colons pour la région ! La petite anecdote
amusante : l’hôtel nous offre les cocktails parce qu’on les a attendu …
pas loin de 3 min quand même ! Après avoir très bien mangé (au sens
français et polynésien), on roule jusqu’à l’hôtel et on se couche.
Le lendemain matin, on décolle
pour Raiatea. Mais ça, c’est une autre histoire…
C’est tout pour aujourd’hui !
A bientôt !
Hum, un bon tik tik ! La chance ! Je devance Lisou sur le com' ;p
RépondreSupprimerBibis