Bonjour à tous !
Bigre, que le temps passe vite.
Déjà la Thaïlande ! Et qui dit nouveau pays, dit nouvelle culture,
nouvelle langue, nouvelle monnaie, et nouvelle frayeur quand le distributeur
refuse nos retraits… L’alphabet thaïlandais est assez marrant à regarder, mais
un peu moins quand c’est ta destination que tu essayes de lire !
A peine débarqués de l’avion,
nous prenons un premier bus pour Ao Nang, un port qui permet de rejoindre les
plages de la province de Krabi. Nous prenons ensuite un Long Tail Boat qui doit
nous emmener à la plage de Ton Sai. Il pleut et il y a beaucoup de vent, et
l’embarcation est loin de nous inspirer une grande confiance… Les Long Tail
Boat, ce sont des bateaux avec un moteur de voiture posé à l’arrière, relié à
une grande tige qui tient l’hélice presque 3 mètres derrière le bateau. C’est
joli sur les photos mais pas particulièrement efficient…
Le bateau ne peut pas aller à la
plage où nous souhaitions aller, car la marée n’est pas bonne. Il nous débarque
donc sur une autre plage à côté, Railay Ouest. Et encore, quand on dit qu’il
nous débarque sur la plage, c’est bien gentil. On descend en fait à 50 m de la
plage, dans l’eau jusqu’aux hanches avec nos gros sacs sur le dos. Presque pas
d’affaires mouillées au final, on s’en tire bien !
Krabi est réputé pour l’escalade,
et on comprend rapidement pourquoi ! Nous avons débarqué sur une péninsule
étroite avec en gros 3 plages : d’un côté Railay Ouest et Ton Sai, et de
l’autre Railay Est. Et partout, de grandes falaises à pic, des grands murs de
roches. C’est vraiment splendide. Il fait un peu gris, c’est dommage, mais bon
c’est la saison des pluies en Asie du sud-est, donc il va falloir s’y
habituer !
Nous commençons par traverser la
péninsule pour trouver un petit hôtel pas trop cher sur Railay est, puis on
commence à visiter. Sur le chemin, nous croisons des Thaïs qui jouent à une
sorte de football avec un ballon en osier super dur au-dessus d’un filet de badminton.
C’est vraiment très impressionnant de les voir sauter pour smasher, le pied au
niveau du filet, à plus d’1m50 de hauteur ! Ça s’appelle le Sepak Takraw
apparemment (on ne leur a pas demandé, ils ne parlaient pas anglais…). On vous
invite à aller jeter un œil sur Google image (ou toute autre banque d’images de
votre choix, nous ne sommes pas difficiles), ça donne lieu à des photos vraiment
impressionnantes !
On voit un peu plus loin un
premier gars en train d’escalader au-dessus de nous. D’ailleurs, il luttait un
peu pour récupérer son mousqueton accroché juste à côté d’un nid de
guêpe ! Ensuite, la nuit est déjà en train de tomber et on ne voit
rapidement plus rien ! Le soir, nous avons droit à notre toute première
bouffe thaïe. C’est vraiment excellent !
Le lendemain, quand nous
commençons à visiter, la marée est haute, et ça change complètement le paysage
par rapport à la veille. On trouve un accès vers un point de vue sur la
péninsule. Un panneau nous indique que le chemin pour y aller n’est pas facile.
Comme on est des gros keums, on se lance quand même. Il s’agit en fait d’une petite
escalade avec les pieds et les mains, sur une paroi rocheuse et un peu boueuse.
On doit utiliser des cordes accrochées pour grimper. Effectivement, ça n’est pas
pour tout le monde ! Lorsqu’on arrive en haut, on meurt de chaud, mais la
vue est vraiment magnifique. On a une super vue sur les deux côtés de la
péninsule et sur les falaises. Le soleil nous fait même l’honneur de se montrer.
Avant de redescendre, nous poursuivons notre route jusqu’au « Lagoon ». Mais pour le coup, le chemin est vraiment trop difficile pour nous et on préfère faire demi-tour (des passages en rappels et c’est tout boueux et glissant en plus).
Lorsque nous arrivons sur Railay
Ouest, la plage sur laquelle nous avons débarqué la veille n’existe plus. A la
place, l’eau vient déferler en grosses vagues sur le bord en béton des hôtels.
Nous prenons ensuite la direction
de Ton Sai. Le chemin par la plage n’étant plus accessible en raison de la
marée, il nous faut traverser la presqu’ile en passant par la jungle. La vue à
l’arrivée, sur la plage et les falaises est vraiment superbe. Malheureusement,
le soleil commence à être caché et les couleurs sur les roches et sur l’eau se
font moins éclatantes. Ca ne nous empêche pas d’être en eau en arrivant sur place
cela dit !
On mange alors ce qui sera
rétrospectivement le meilleur curry de tout notre séjour en Thaïlande avant de
reprendre la route. D’abord un petit tour dans le (microscopique) village de
Ton Sai, puis nous rentrons aux Railay (ouest, puis est) par la plage, vu que
la mer commence à descendre. On s’arrête plusieurs fois pour regarder des gens
en pleine ascension. C’est balèze comme sport quand même !
Nous profitons du repos de la fin
d’après-midi pour acheter notre billet pour Koh Phan Gan. C’est un lady boy qui
nous le vend, le premier que l’on croise depuis notre arrivée. C’est difficile
de ne pas laisser trainer le regard...
Nous partons donc pour Koh Phan Gan, une île à l’est de la Thaïlande, le lendemain matin. Après un minibus et un bateau, nous arrivons un peu après midi au port de l’île. Nous choisissons une plage au pif pour élire domicile : ça sera Mae Haad Salad, parce que le nom est rigolo. A peine arrivés, nous posons nos affaires et allons nous baigner ! La plage est coincée entre une colline et une petite île, reliée à la grande par un banc de sable. Bref, c’est joli quoi !
Le lendemain, nous optons pour un
réveil tardif car il pleut assez fort. Nous nous lèverons à peu près en même
temps que le soleil d’ailleurs. On va marcher un peu sur l’île en face, nos
masques et tuba à la main. Malheureusement c’est beau de loin, mais de près on
peut voir l’envers du décor… Tout est un peu dégeu par terre, et ça donne pas
spécialement envie de s’attarder… On crapahute sur quelques rochers pour trouver
un spot de snorkelling convenable. On s’arrête à un endroit vraiment beau, mais
il y a trop de vent et l’eau est toute trouble… Dommage.
Nous revenons alors sur la plage
devant l’hôtel. C’est plus calme, même si ça reste un peu venté, et on peut
nager au milieu des poissons. Au resto le midi, on a droit à de la boxe thaïe à
la télé (le fameux Muay Thai), regardé religieusement par les locaux. Tu veux
commander ton plat ? Et ben tu attends la fin du round ! (bon OK, on
exagère un poil) L’après-midi, c’est le grand classique des vacances :
lecture, bronzette et baignade.
Pour le lendemain, il n’y a pas
grand-chose à dire car le temps est pourri toute la matinée. L’après-midi, nous
profitons d’une légère accalmie pour aller marcher. On arrive d’abord à un
point de vue qui n’a rien d’extraordinaire. D’ailleurs, il s’agit plus d’une
décharge que d’un point de vue ! Nous croisons ensuite un éléphant, qui ne
semble pas être le plus heureux du monde. Il a plein de cicatrices sur la tête,
qui laissent présager de quelques coups pour lui passer l’envie d’être un
éléphant. On prend la direction d’une cascade, qu’on ne trouvera finalement
jamais parce qu’il n’y a pas assez d’eau… Pourtant, il pleut depuis qu’on est
arrivé quasiment ! L’échec de la cascade, cumulé au mauvais temps, nous
décidons de nous offrir un massage Thaï sur la plage.
On oublie bien vite l’idée de se
prélasser pendant une heure, bercés par le bruit des vagues. On aurait
peut-être dû se renseigner sur les massages thai avant… On est littéralement
pliés, étirés et secoués dans tous les sens. Ça tient presque de
l’ostéothérapie par moments. En tous cas, si c’est ça leur conception du
massage, ils ne doivent pas trouver la boxe thaï si violente que ça ! Nos
deux masseuses ne parlent pas un traître mot d’anglais, et nous font donc des
câlins pour s’exprimer. Normal quoi ! (étant donné la réputation des
massages thaï, il semble important de préciser qu’il s’agissait de massages et
de câlins purement platoniques !) Cela étant dit, le massage a beau être
violent, on se sent particulièrement bien après !
Le lendemain, après une matinée au calme sur la plage de notre hôtel, nous prenons un taxi qui nous amène au port. Nous mangeons un Pad Thaï assis par terre en attendant le départ du bateau pour Bangkok. A côté de nous, des anglaises laissent tous leurs détritus par terre en partant, alors qu’elles discutaient d’un endroit qu’elles n’avaient pas aimé parce qu’il était trop sale… C’est bien d’avoir de la suite dans les idées ! Après le bateau, on attrape un bus de nuit pour Bangkok. Il s’arrête vers minuit et demi pour qu’on puisse manger… Il était plus que temps ! Nous arrivons à Bangkok à 6h30, mais ça, c’est une autre histoire !
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !
A bientôt !
Le Sepak Takraw me rappelle un autre sport du genre que les Vietnamiens jouent un peu partout dans les parcs, le Dacau, à la seule différence que ça se joue avec une plume montée sur ressort :)
RépondreSupprimerBisous !
C'est vrai que ça ressemble. Faudrait le proposer aux jeux de Sophia !
SupprimerSuccinct mais efficace !
RépondreSupprimerDur dur l'eau trouble tout de même. Quel culot cette dame nature !
Même un touriste à ses problèmes !
SupprimerJe compatis pour le massage thaï! En tout cas vu de loin ca ressemble a "La Plage" votre petit tour. Les narcotrafiquants en moins :)
RépondreSupprimerErrr...
Supprimerl'aventure continue. toujours aussi passionnant
RépondreSupprimerBibis
Merci ! krabibi!
SupprimerBeau site quand même !
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