Bonjour à tous !
Bangkok ! Au revoir les
vacances tous seuls au bord de la plage, bienvenues l’agitation et la
civilisation ! Il nous reste quelques jours seulement avant le départ
prévu à Taiwan pour l’anniversaire de Lolo. Qu’à cela ne tienne, ça suffira
pour visiter Bangkok et Kanchanaburi et son fameux pont sur la rivière Kwai.
Une fois levés, la visite peut
commencer. Tout d’abord, direction le Grand Palace. Il s’agit d’un complexe de
temples et de palais construit au 18ème siècle. En chemin, nous
sommes arrêtés à plusieurs reprises par les tuk tuk, qui nous expliquent que
c’est malheureusement fermé aujourd’hui, en raison d’une cérémonie religieuse. C’est
en effet le changement de saison, ce qui veut dire que les bouddhas du palais
vont être changés en tenue d’été, plus adaptées aux fortes chaleurs.
Heureusement, les chauffeurs de tuk tuk ont tout un itinéraire idéal juste pour
nous incluant tous les meilleurs temples de la ville. Nous refusons plusieurs
fois, mais personne n’accepte de nous expliquer comment y aller en marchant. On
finit par prendre un tuk tuk, qui nous emmène faire la tournée des temples et
des bouddhas. Il y en a des debout, des assis, des couchés, un lucky bouddha …
C’est pas mal, mais sans rien de ouffissime non plus… Le seul qui valait
vraiment le détour au final, c’est le temple de marbre, vraiment superbe. Il
s’agit d’un ensemble de bâtiments blancs (pas du tout en marbre) avec quelques
bouddhas et des beaux jardins.
Après la visite des temples sur
lesquels on s’était mis d’accord avec le chauffeur, l’arnaque commence. Il nous
propose de nous amener dans différents magasins, afin qu’il puisse toucher des
coupons pour son essence et qu’il gagne de l’argent. On a beau lui expliquer
qu’on s’en tape un peu, il nous dépose tour à tour dans un magasin pour
costumes sur mesure, un magasin pour bijoux, et un magasin qui vend des
rouleaux de soie ( !!! ). Il nous dépose également dans un office du
tourisme. C’était pas prévu, mais tant qu’à être là, on en profite pour prendre
des renseignements pour aller à Chiang Mai. Là, la dame se met à parler pendant
5 minutes, pour nous expliquer qu’on part demain matin à 6h30 pour un bus,
qu’on passera 2 nuits ici, puis une nuit là … On lui explique alors qu’on
prévoit d’aller à Taiwan avant de partir pour Chiang Mai (on lui a dit avant
mais elle nous a dit non non, donc on l’a laissé parler…). Vexée, elle nous
fout littéralement hors de l’agence… Ça nous laisse un peu abasourdis !
Enfin, le chauffeur consent à
nous déposer à l’hôtel. On paiera 50 centimes d’euro la balade de 3 heures
(dont 1 heure inutile), ça va au final… L’après-midi est déjà bien avancé, et après
notre repas, nous marchons jusqu’au Grand Palace. Il devait être écrit que ce
jour-là ne serait pas celui de notre visite, car il ferme ses portes au moment précis
où nous arrivons devant (et la fameuse cérémonie nous direz-vous ? ben
soit bouddha s’est changé plus vite que prévu, soit on nous aurait menti… mais
ça n’est pas le genre de la maison n’est-ce pas ?). Dommage. Nous marchons
alors tranquillement jusqu’à la rivière qui ceinture l’ouest de Bangkok. On
attrape un bateau pour rentrer du côté de notre hôtel. Nous trainons dans les nombreuses
rues commerçantes. La promenade est pour le coup plutôt agréable (si l’on omet
les « quelques » interpellations des vendeurs et des tuk tuk).
Après cette première journée à la
capitale, on est un peu mitigé. On décide de se « cacher » dans notre
hôtel pour la soirée, avec lecture et football à la télé (coupe du monde
oblige) au programme.
Le lendemain, on reprend notre
visite de la ville. Tout d’abord, direction le Grand Palace (y a pas un déjà vu
là ?). On nous arrête à nouveau plusieurs fois pour nous expliquer que
c’est fermé, il y a une cérémonie pour changer les vêtements du bouddha
aujourd’hui… Soit le bouddha s’appelle Marco Stasi et se change 3 fois par jour,
soit on nous prend pour des pigeons. Et si les pigeons voyageaient, ça se
saurait ! Evidemment, c’est du pipeau (et Marco n’est pas bouddha, désolé
mec !). Lorsque l’on arrive, le short d’Oliv ne passe pas pour rentrer
dans le complexe. Il faut un pantalon. Du coup, commence un échange de standard
de vêtement : Oliv met le pantalon de Lolo qui met à la place un sarong
qu’elle avait prévu pour ses épaules et met sur ses épaules le tee-shirt à
manches longues qu’Oliv avait prévu. Bon le résultat donne un look sacrément
minable, mais au moins on peut rentrer !
L’entrée est assez chère mais ça
vaut vraiment le coup : de grands bâtiments, des statues, des bouddhas à
foison. C’est vraiment beau, mais un poil kitch quand même. Ca tend vers le décor en carton-pâte pour les films
par endroits.
Dans le Wat Phra Kaeo, la
chapelle royale, on peut admirer le bouddha émeraude, qui s’avère être en fait
en jade. Il est difficile à voir tellement il est petit, perdu sur un piédestal
en or démesurément grand, entouré d’encens et de centaines d’autres trucs
décorés à la feuille d’or. En tous cas, l’ensemble est assez chouette.
Après la visite du Grand Palace,
nous rentrons dans le temple d’à-côté : Wat Pho. Là encore, c’est
magnifique. Nous visitons notamment de grands chedis colorés (ou stupa, on n’a
pas bien compris la différence), et de petites temples superbement décorées.
Mais le clou de la visite, c’est clairement l’énorme bouddha couché sur son lit
de mort. La statue fait 45 mètres de long, dans une salle qui ne doit pas en
faire beaucoup plus de 50. Autant dire qu’on est vraiment collé au bouddha, ce
qui rajoute au côté impressionnant de la statue.
En sortant de Wat Pho, il
commence à faire faim. Nous prenons un bateau jusqu’à Chinatown afin de trouver
quelque chose à manger. Nous marchons longtemps, non seulement pour visiter le
quartier, mais également à la recherche d’un restaurant. On trouve seulement
des stands de bouffe de rue qui n’éveillent pas spécialement nos papilles
(d’autant plus qu’on est un peu fatigués et qu’on aimerait bien
s’assoir !). La promenade nous permet d’apprécier à quel point c’est
vraiment bordelique comme quartier. Les trottoirs sont encombrés par des gens
qui vendent des trucs improbables : des magasins de pommeaux de douche, ou
de poignées de porte… Dites les gars, c’est pas un peu trop spécialisé
ça ?
Après avoir finalement trouvé
quelque chose à manger, nous rentrons à l’hôtel en bateau. Nous passons la
soirée au calme, devant Rush Hour (toujours aussi drôle, même si on le connaît
par cœur).
Le vendredi 20 juin, on décide
que ça sera notre week-end et on ne prévoit rien. La majeure partie de la
journée se passe entre lecture, promenade et repas. Pas mal comme programme
aussi ! Dans l’après-midi, nous mettons les pieds dans un bassin pour fish
pédicure. Ce sont des petits poissons qui viennent manger les peaux mortes sur
nos pieds, et ça chatouille sévère ! D’ailleurs, Lolo n’arrive pas à
s’arrêter de rigoler. Même la dame du salon de massage rigole en la voyant.
Le soir, il y a France – Suisse à
la télé. On attend le match en regardant Mission Impossible 3, puis le premier
match diffusé. On craque finalement à la fin du premier match, une heure avant le
match de la France prévu à 2h du mat… On ne verra donc rien de la victoire 5-2…
Dommage…
Le lendemain, nous décidons de
partir pour Nakhom Pathom, une ville à l’ouest de Bangkok. On cherche donc un
bus pour la gare routière en demandant dans la rue à des dames. A notre grande
surprise, c’est la vieille mamie thaïe qui nous répond, dans un anglais
irréprochable, alors que les autres avaient l’air de peiner à comprendre ce
qu’on disait. Ça surprend !
Lorsque nous descendons à Nakhon
Pathom, nous sommes clairement les seuls touristes. Nous commençons alors la
visite de ce qui nous a fait nous arrêter ici : le plus grand chedi du
monde. C’est un truc immense, peint en jaune, style c’est tout doré (alors
qu’en fait pas du tout). Visiblement, l’important c’était la taille du bâtiment
qui importait ici, et pas le raffinement ! Ca n’est pas facile à prendre
en photo mais c’est vraiment sympa. En plus, il y a la foule des grands jours
ici, avec tous les thaïs qui viennent se recueillir devant les différents
bouddhas. Plusieurs terrasses circulaires font le tour du chedi, avec des
salles de classes pour moines tout autour. Quelle déception de voir les moines
s’envoyer des textos sous la table pendant que le prof ne regarde pas ! Ça
casse un peu le mythe !
Aux points cardinaux, on voit des
« chapelles » avec des bouddhas, et partout autour, de petites niches
avec des bouddhas dans toutes les positions. On croise également pleins de gong
à sonner, mais on n’a pas trop compris à quoi ça servait (et comme personne ne
parle anglais dans le coin…).
On ressort du chedi et on
commande tant bien que mal un Pad Thai dans une roulotte. Comme l’anglais ne
passe pas, et que notre thaï n’a pas l’air de fonctionner comme prévu, ça devient assez rapidement cocasse ! Nous
sommes néanmoins super bien accueillis par les gens qui nous offrent différent
fruits et nous crient « Zidane, Zidane » une fois qu’ils ont compris
qu’on était français.
Deux mini bus et 2 heures plus tard, nous arrivons enfin à Kanchanaburi. Nous marchons pendant une bonne demi-heure depuis la gare routière, jusqu’à trouver un hôtel qui nous convienne. On aurait peut-être dû prendre un tuk tuk pour une fois, mais après le passage à Bangkok, on est un peu échaudés avec les tuk tuk ! En passant, on « visite » le cimetière de la 2nde guerre mondiale. C’est très beau (même si ça reste un cimetière).
La soirée s’achève un peu tard
car on regarde un match de coupe du monde à la télé, ce qui fait qu’on n’est
pas levé de bonne heure le lendemain. A l’hôtel, on prend un petit café, offert
par le patron canadien. Il est suivi assez rapidement par un petit vomi
incompréhensible d’Oliv, qui égalise donc à 5-5 (le compteur n’avait pas bougé
depuis le Pérou !).
Nous louons des vélos pour la journée pour aller visiter la ville et ses environs. Nous prenons tout d’abord la direction du célèbre pont sur la rivière Kwai. Avec le soleil, les berges, les restos flottant et tout, c’est vraiment joli comme endroit. A peine le pont était-il terminé, que les alliés l’ont bombardé et détruit. C’est malin ! Les quelques différences sur les arches du milieu du pont, là où il a été reconstruit, sont là pour en témoigner !
Nous traversons le pont et
marchons jusqu’au temple chinois d’en face, qui n’a rien d’extraordinaire (si
ce n’est son côté kitch).
Après le pont, nous reprenons les vélos et pédalons jusqu’au musée JEATH sur l’histoire du pont et les conséquences de la deuxième guerre mondiale dans la région. La voie ferrée était stratégique car elle devait relier le Siam (l’ancien nom de la Thaïlande) et la Birmanie. Elle était prévue d’être construite en 5ans, mais elle sera achevée en seulement 18 mois par les prisonniers de guerre et de la main d’œuvre locale. On rentre dans le musée en sifflotant la célèbre musique du pont de la rivière kwai (le film), qu’on vous remet ici pour qu’elle vous colle dans la tête à vous aussi) mais on s’arrête assez vite. Conditions de vie, torture, photos et témoignages, tout y est. Pas cool ces japonais !
On s’arrête ensuite manger dans un boui-boui au bord de la route. On mange ce que le monsieur veut bien nous servir puisque de toute façon on ne se comprend pas… Lorsque nous repartons, la pluie a commencé à tomber, et nous déclenchons un sourire quasi systématique chez toutes les personnes que nous croisons sur nos vélos avec nos ponchos.
On visite un temple avec des caves, qui servaient d’hôpital militaire pour les japonais pendant la guerre. Maintenant, il est reconverti en temple, les différentes salles de la cave étant remplis de bouddhas et autres statues de dieux indiens. Pour être honnêtes, on a surtout été marqués par les dizaines de chauves-souris qui nous tournent autour. Dur dur de ne pas penser au sketch de Bigard !
De retour à l’hôtel, nous prenons un goûter dans un super café. On trouve également le second tome de Game of Thrones pour Lolo, qui se met à respirer à nouveau (elle vient de finir le premier et était proche de la syncope en pensant qu’il faudrait attendre pour lire la suite !).
Le lendemain, levés de bonne heure, nous marchons jusqu’à la gare routière et montons dans un bus pour les chutes d’Erawan, au nord de Kanchanaburi. Après 2h de bus, nous arrivons sur place. Il s’agit en fait d’une cascade séparée en 7 paliers, accessibles par une petite randonnée. La cascade est magnifique, avec une eau d’une couleur vraiment superbe.
A chaque palier, il y a des
bassins où on peut se baigner. Après avoir visité les 7 paliers, on décide de s’arrêter
au cinquième palier pour en profiter. On a droit à une fish pédicure gratuite. Les
poissons viennent manger les peaux mortes partout où ils peuvent, c’est assez
bizarre. Pour le coup, ils sont carrément plus gros que les poissons du salon
de massage de Bangkok !
Sur le chemin du retour, on
entend un énorme « CRAC » juste derrière nous. On se retourne pour
assister en direct à la chute d’un arbre énorme à l’endroit où nous étions il y
a même pas 10 secondes. Ça fait bizarre quand même un peu !
A notre retour à l’hôtel, on s’offre une grosse session de lessive à la main avant d’aller manger. La journée du lendemain est consacrée à notre retour à Bangkok. On arrive vers 17h en ville. Nous partons alors en quête de claquettes très spécifiques pour Rémi que l’on doit voir à Taiwan. Notre mission se solde par un échec : on ne trouve que des copies d’Havaianas ici. Le soir, on se couche tôt car nous partons le lendemain de bonne heure pour Taiwan pour l’anniversaire de Lolo. Mais ça, c’est une autre histoire !
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !
A bientôt !
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RépondreSupprimerSympa l'anecdote de l'arbre, je suis sûre que Papa l'appréciera à sa juste valeur ! Très beau sinon ! Bibis
RépondreSupprimerBonne fête Lolo de Remeron et faites attention pendant le trek. Gros bibis de papy mamie
RépondreSupprimerJ'ai failli à ma réputation de fan numéro 1 ...
RépondreSupprimerVous avez oublié de mettre le lien de la chanson ! Minable !
(Vous aurez compris que c'était Elise)
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