mercredi 20 août 2014

Ayutthaya & Sukhothai

Bonjour à tous !

Pour la deuxième partie de notre voyage en Thaïlande, nous avons prévu de remonter progressivement de Bangkok jusque Chiang Mai, pour ensuite traverser la frontière du Laos. Le tout au mois de Juillet, et donc en pleine saison des pluies. On croise les doigts pour la météo, et on se lance à l’aventure, comme à l’accoutumée : sans aucune réservation (il faut bien un avantage à la base saison !).

Pour se remettre de nos émotions Taiwanaises, on passe une journée tranquille à Bangkok. Juste de quoi choisir notre prochaine destination, et applaudir les Bleus qui battent le Nigéria en 8ème ! Le lendemain, mardi 1er Juillet (déjà !), nous partons en bus pour Ayutthaya, ville réputée pour ses ruines. On trouve un hôtel sympa, mais à l’accueil militaire. Lolo a le malheur de poser une question à laquelle le mec a déjà répondu, il a tôt fait de la renvoyer dans ses 22 !

La ville est en fait une île, entourée par des rivières et des douves. On sait déjà qu’on veut passer la journée du lendemain à l’arpenter en vélo, et donc on choisit de sortir de l’île pour cette première après-midi ici. On prend un ferry pour traverser la rivière. Haha vous y avez cru hein ! Non en fait de ferry on prend plutôt une embarcation, qui a le mérite de flotter et c’est déjà pas mal. Une fois de l’autre côté, on se promène dans les environs. On voit quelques ruines de temples, et aussi un préau avec plein d’éléphants. Mais ce qui nous marque surtout, ce sont toutes les meutes de chiens sauvages qui nous suivent, avec un air plutôt menaçant… Les touristes ne sont pas censés marcher par ici, et ça se sent ! On s’équipe de bâtons, mais à plusieurs reprises on ne fait pas les fiers. On marche beaucoup, et autant être honnêtes, on se perd même un tantinet. On fait du stop pour accélérer le retour, une gentille dame s’arrête. Elle est en route pour amener ses filles chez le dentiste, mais celles-ci ne se doutent de rien (beaucoup moins sympa tout de suite). Elle parle un peu Français car elle travaille dans l’export pour Carrefour, Auchan et compagnie. Elle nous dépose près de l’hôtel, mais on a une autre idée en tête avant de rentrer : un massage de pieds. Pour nous récompenser de la rando de l’aprèm.


Le lendemain, on commence par louer des vélos, puis c’est parti ! La balade est géniale : sur l’île on trouve de nombreux temples en ruines. La plupart date du 14ème siècle, quand Ayutthaya est devenue la capitale du royaume Thaï. Les constructions sont grandioses et superbes. De la tête de Bouddha dans l’arbre de Wat Maha That, au Bouddha couché de Wat Lokayasu Tharam, en passant par les stupas de Wat Phra Si Samphet (le fameux !), on en a plein les yeux.


Le soleil nous fait même l’honneur d’illuminer la promenade. Presque trop d’ailleurs, qu’est-ce qu’il fait chaud ! Le repas du midi se charge également de nous réchauffer, mais de l’intérieur cette fois. On choisit de manger dans un petit stand, aucun touriste à l’horizon. « Salade de concombres et de papayes, piquant s’il vous plait ». On s’installe, et la cuisinière revient nous demander de confirmer : « vous êtes sûrs, piquants ? » « Oui oui on aime quand ça arrache ! ». Hum, la non-présence de touristes aurait dû nous mettre la puce à l’oreille : ici, c’est du piquant local, pas du piquant touriste ! On a droit à deux succulentes salades, mais qui arrachent plus que n’importe quel plat de tout notre voyage. On remonte ensuite sur nos vélos, la bouche ouvert pour aérer. L’après-midi on pédale un peu dehors de la ville pour visiter un autre temple, grandiose.


Au retour à l’hôtel, on se jette dans la piscine, qui nous rafraîchit à peine. Le soir, on se tape un saucisson, cadeau d’anniversaire de Lisou pour Lolo ! Ca nous manquait.

Le lendemain, nous avons réservé un trajet pour Sukhothai. A 9h, un tuk-tuk passe nous chercher et nous dépose à la gare routière. Le problème, c’est qu’on ne connaît pas l’heure de passage de notre bus. Du coup, à chaque bus qui s’arrête, on va demander au guichet si c’est le nôtre. Au bout d’un moment, le mec gueule « No Sukhothai, no Sukhothai ! » dans son micro, quand les bus arrivent ! La comédie dure assez longtemps puisque notre bus ne débarque qu’à 10h. On arrive à destination vers 17h (on nous avait vendu un trajet de 5-6h, max !). Sur le plan qu’on se procure, on voit que la route vers la ville est assez longue, mais il semblerait qu’un chemin piéton coupe à travers champs… On nous répond « no, no, only road ! », quand on essaye de se renseigner (la campagne de désinformation des tuk-tuk drivers, bien connue). Il fait une chaleur étouffante, et avec nos gros sacs sur le dos, on perd l’envie de se battre. On embarque alors dans un tuk-tuk, avec deux autres Français. On s’arrête finalement dans le même hôtel qu’eux, avec piscine ! On fait un petit tour en ville, mais il s’avère qu’il n’y a rien à voir ou à faire dans le « New Sukhothai ». Pas d’autre choix que de piquer une tête dans la piscine de l’hôtel ! Nous sommes entourés de Belges ici. Il y en a même un qui s’est plus ou moins tranché le tibia avec une machette lors d’un trek (on est Belge ou on ne l’est pas). Ca nous vaut un magnifique « Mais tu sais quand même marcher maintenant ? » de la part d’une de ces compatriotes (savoir = pouvoir en Belge). A lire avec l’accent, svp.

Le lendemain, nous nous rendons au « Old Sukhothai » pour la visite des ruines. On loue des vélos avant de rentrer dans le parc archéologique. C’est pas du tout comme à Ayutthaya, ou les ruines des temples étaient en plein cœur de la ville, se mêlant au reste. Ici, on entre dans un grand parc très vert, bien délimité, ou en trouve ça et là des Wat (temples), plus ou moins bien conservés. Des petits lacs et des Bouddhas complètent le tableau.


C’est très beau, même si cette disposition fait un peu ressortir un côté « Eurodisney » à l’ensemble. Néanmoins, nous déambulons gaiement dans ces ruines, sous un soleil de plomb encore une fois. On croise les quelques Belges de l’hôtel, ratacuits sur leurs vélos. Un peu à l’écart du parc, nous roulons jusqu’à un gigantesque Bouddha blanc debout. Splendide !


Après un déjeuner tardif, nous rentrons au New Sukhothai où on ne tarde pas à se jeter à l’eau. Puis nous souhaitons nous rendre au terminal pour réservé un bus pour Chiang Mai pour le lendemain. On a quand même bien envie de tester ce chemin piéton qui semble apparaître sur la carte, et de ne pas payer un tuk-tuk. On demande à la dame de l’hôtel si ce chemin existe en vrai ; un sourire gêné et un faible hochement de tête nous font comprendre que oui, mais que les touristes ne sont pas censés le savoir. A peine un quart d’heure de marche plus tard, on est au départ. Tu m’étonnes que les tuk-tuk cherchent à cacher l’existence de ce chemin ! On achète notre billet, contents d’avoir déjoué un nouveau piège à touriste. Le soir, dans un bar remplis de Français, on assiste tristement à la défaite de la France face à l’Allemagne. Ambiance morose ! C’est le lendemain que nous partons pour Chiang Mai, où de nouvelles aventures extraordinaires nous attendent. Mais ça, c’est une autre histoire !

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !

A bientôt !


L’album de l’article, c’est ici (Google +) ou (Google Photos)

2 commentaires:

  1. Grand mère feuillage version asiat ! Marrant
    Quelle bonne idée ce saucisson alors !

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    1. Excellente idée en effet ! Il a fait bien plaisir :-)

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