Bonjour à tous !
Nous nous sommes quittés à notre
départ d’Indonésie. Le pays nous a laissé un petit goût mitigé, entre
l’accident de scooter et les approches parfois assez agressives de certains
vendeurs. Nous mettons tout cela de côté, en changeons à nouveau de repères
pour l’arrivée en Malaise. C’est déjà la 10ème étape de notre
voyage (sur 15).
Nous commençons la journée par un
temple Hindou au nom imprononçable situé juste à côté de notre hôtel. Allez-y,
essayez c’est marrant : Sri Maha Mariamman Temple Dhevasthanam. Il faut
être pieds nus pour rentrer dans le temple, et payer une consigne pour laisser
ses chaussures. Du coup nous laissons nos chaussures dans l’hôtel et allons au
temple pieds nus ! Il n’y a pas de petites économies ! Le temple est
pas mal mais super kitch. On vous épargne les photos, sympa hein !
Après avoir récupéré nos
chaussures, nous partons marcher dans Chinatown. Nous arpentons les rues du
marché, où se dressent des centaines de stands qui vendent tout et n’importe
quoi (et surtout n’importe quoi). C’est vraiment pas cher (on fait même les
conversions plusieurs fois pour être sûr, nouvelle monnaie oblige). Nous
céderons d’ailleurs au démon de la consommation et faisons quelques emplettes.
Nous poursuivons notre route en
direction de Merdeka Square. Nous atteignons alors un grand parc entouré de
beaux bâtiments de bonne facture. On dégouline déjà tellement la chaleur est
insoutenable. Pendant les quelques photos de rigueur, nous sommes abordés par
des jeunes malaisiens qui souhaitent nous prendre en photo, on ne sait pas trop
bien pourquoi. On surveille quand même les sacs d’un coin de l’œil, même si
ceux-là ont l’air assez inoffensif.
Nous arrivons enfin à la Mosquée
Masjid Jamek (c’est un peu redondant en fait, puisque Masjid ça veut dire
Mosquée en malaisien). D’ailleurs, le malaisien est la même langue que
l’indonésien à quelques faibles nuances près. C’est pratique, ça nous permet de
faire nos stars avec tout notre vocabulaire appris à Bali. Nos « Terima
Kasih » et « Sama-sama » fusent à tout-vat ! Pour revenir à
Masjid Jamek, c’est une mosquée donc, et il faut avoir les épaules couvertes
pour y rentrer. Lolo étant en débardeur, on lui prête un costume mauve de très
bon goût. Ca tombe bien, il ne faisait pas assez chaud !
Il est déjà l’heure de se nourrir
bien passée. On se dirige alors vers le Central Market. Il s’agit de grandes
halles couvertes et surtout climatisés !!! Ahhhhh ! On y mange alors
tranquillement un bon plat de … riz frit (pour changer !). En revanche,
nous achetons des Putu Bambou en sortant du marché. Il s’agit d’un dessert
délicieux à base de farine de riz et de sucre de palme. Humm ! Ca faisait longtemps que nous
n’avions pas gouté un bon dessert !
Nous reprenons nos pérégrinations
l’après-midi par le musée du textile. Bon le musée n’était pas fou-fou, soyons
honnêtes. Il avait toutefois l’avantage d’être climatisé, et si, ça
compte ! Après cette pause fraicheur culturelle, nous nous rendons
dans Little India. Outre le fait qu’il y a plein d’indiens, c’est aussi un
quartier de KL avec une religion, des vêtements et des bâtiments aux styles
différents de ce qu’on a visité le matin même. Certes, c’est moins dépaysant
que Chinatown, mais c’est sympa aussi.
Nous trouvons un grand magasin où
nous faisons quelques courses d’ordre pratique, notamment du scotch pour
réparer les chaussures d’Oliv qui commencent sérieusement à faire la tête !
Après notre longue journée de
visite, nous décidons de rentrer à l’hôtel. On se pose dans la salle commune
pour jouer de la guitare jusqu’à ce qu’un mec tout bourré décide de venir nous
casser les bonbons pour nous montrer comment il joue (de la guitare) avec la
langue… Bizarrement, l’envie de jouer passe assez vite, et on préfère remonter
dans la chambre pour lire ! Nous ressortons le soir afin d’aller manger.
Nous échouons dans un restaurant indien pas mauvais après un nouveau passage
dans Chinatown (où il y avait encore plus de stands que le matin même, mais
toujours pour vendre la même chose !!)
Le lendemain matin, nous partons vers 9h pour visiter les tours Pétronas. Ce sont les plus hautes tours jumelles du monde depuis le tristement célèbre 11 septembre 2001… Nous arrivons en métro aux pieds des tours. Elles sont vraiment imposantes, reliées par un pont à mi-hauteur. La vue est superbe ! Malheureusement, tous les tours pour y monter sont réservés jusqu’à 15h. Nous réservons alors un ticket pour 18h afin d’avoir la journée tranquille. Ensuite seulement, on reprend le métro, direction les Batu Caves.
Les Batu Caves, ce sont des
grottes dans la montagne, juste à la sortie de la ville. C’est assez
surprenant, l’endroit est desservi par un terminal de métro, alors qu’on
s’attendrait plutôt à un endroit perdu dans la campagne a priori. Les grottes
seraient le plus grand sanctuaire hindou situé en dehors de l’Inde, et
possèdent la plus grande statue de Murugan (42m et quelques de haut) si on en
croit les différents guides (chaque pays a son propre « le trucmuche le
plus machin-chose du monde », donc on finit par être un peu moins
impressionnés à la longue).
A la sortie du métro, le géant doré nous accueille. Après les habituelles magouilles de sarong pour Lolo (et oui, pas de short dans les lieux religieux…) nous grimpons les quelques 272 marches qui conduisent aux grottes, le tout sous une chaleur torride. C’est bien pire que tout ce qu’on a pu avoir jusqu’à maintenant en Indonésie… Heureusement, des singes sur les marches nous donnent des prétextes pour nous arrêter dans la montée.
Nous débouchons sur une grande cave, avec rien dedans, si ce n’est des petits autels ça et là. La hauteur sous plafond est quand même assez impressionnante ! Nous rencontrons plusieurs personnes aux crânes rasés, la tête recouverte par une sorte de pommade jaune. Il s’agit d’un baptême hindou ou un truc dans le genre. Dans les grottes, les singes cherchent des bananes ou récupèrent des offrandes (avec du riz la plupart du temps) pour pouvoir les manger. Ca donne lieu à des situations assez cocasses où un gars est en train de méditer devant ses offrandes qu’un singe vient piquer en douce.
Après les Batu Caves, il est
encore loin d’être 18h. Il fait beaucoup trop chaud pour déambuler sans but
dans KL, donc nous retournons à l’hôtel après mangé (il est déjà presque 15h).
Vers 16h, nous assistons à un bel orage, qui nous fait craindre pour la visite
des tours Pétronas… Quand on se met en route vers 16h45, la pluie s’est déjà un
peu calmée heureusement.
Nous flânons un peu au centre commercial au pied des Petronas en attendant la visite. Puis la visite commence par le pont qui relie les deux tours. Il est situé à 170 m de haut déjà ! L’ensemble est plutôt bien foutu : le pont est mobile afin de pouvoir gérer les oscillations des tours sous le vent. Pas bête, Huguette ! Il ne pleut plus, mais il reste malheureusement encore des gouttes sur les vitres. Dommage ! La visite se poursuit par le dernier étage (le 86ème), à 370m. Nous avons une superbe vue sur Kuala Lumpur à 360°. La ville s’étend à perte de vue, c’est sympa !
Nous terminons cette magnifique journée par un petit Nandos (cf l’article sur la Nouvelle Zélande pour l’historique sur Nandos ;-) ). Après mangé, c’est métro et dodo (pas si loin de la vie du parisien lambda au final, héhé).
Le lendemain, nous nous mettons en quête d’un hôpital pour l’avant-dernière injection de vaccin antirabique pour Lolo. On marche pas mal pour le trouver, en suivant des dames qui « ressemblent à des infirmières ». La stratégie s’avère payante, on arrive à un hôpital (pas celui qu’on cherchait soit dit en passant), encore une fois redoutablement efficace. Décidemment, on aurait des leçons à prendre chez nous ! Ce détail réglé, nous rejoignons le terminal de bus, destination Melaka. Après plus de 2h de transports, nous arrivons sur une place rouge vif : le centre-ville de Melaka.
Dans la guesthouse où l’on va, le gars qui nous accueille ne parle pas du tout anglais. Il connaît juste le prix de la chambre. Comme on lui pose quand même des questions, il appelle son patron au téléphone pour répondre ! Nous déposons nos sacs puis ressortons aussitôt pour visiter. Il y a plein de temples chinois dans les rues (normal, on loge dans Chinatown) ce qui crée un cadre assez sympa. Nous longeons la rivière qui traverse la ville. C’est plutôt joli et assez touriste-free, ce qui n’est pas pour nous déplaire !
On marche un peu jusqu’à un
centre commercial où l’on s’arrête pour prendre un café. On a déjà pas mal marché
et ça commence à tirer un peu dans les jambes. On tente de rejoindre le front
de mer, mais il s’avère qu’il n’est pas du tout aménagé (même pas visible en
fait !). On rentre donc bredouille, ou plutôt broucouille, comme on dit
dans le Bouchonnois.
A l’hôtel, nous discutons avec une belge installé dans le coin pour faire ses séances de kiné (!?). Vers 20h on ressort pour dîner, mais il semble que c’est tard déjà dans le coin. On peine à trouver quelque chose d’encore ouvert. On mange donc ce qu’on trouve avant de rentrer regarder les championnats de France juniors de badminton qui se déroulaient à Cannes. Dommage de ne pas y être ! (faut choisir nous direz-vous, ce qui n’est pas faux). On se couche un peu tard pour pouvoir voir les gens de notre ancien club jouer.
La journée du lendemain commence, un peu tard, par la visite du quartier portugais (la Malaisie ayant été colonisée tour à tour par à peu près tous les pays ayant eu des colonies). Nous visitons un musée de l’architecture assez intéressant mais qui nous gave assez rapidement quand même (les styles architecturaux des différentes régions de la Malaisie n’étant pas au cœur de nos passions respectives). On gravit alors la colline qui surplombe la ville. Nous faisons assez rapidement le tour des ruines de l’église St Paul et profitons un instant de la belle vue sur la ville.
Après la colline, nous redescendons
jusqu’aux ruines de l’ancienne porte de la ville. La promenade est très agréable,
mais est encore une fois rendue difficile par la chaleur. Nous retournons dans
Chinatown afin de visiter une ancienne demeure Baba et Nyonya. Ces noms indiquent
les descendants d’une union entre malais (à ne pas confondre avec les
malaisiens) et chinois. Baba désigne les hommes et nyonya les dames. La maison est belle, et bien
conservée, et le guide est assez sympa. On comprend au passage pourquoi c’est
toujours à Lolo qu’on rend la monnaie, même quand c’est Oliv qui paye. Ici, ce
sont les femmes qui gèrent les sous. Les hommes ne sont en effet pas fiables
car ils flambent tout en alcool et en paris!
Nous nous rendons ensuite dans un
restaurant indien conseillé par la belge de l’hôtel. On nous sert sur des
feuilles de bananes moult préparations forts bonnes. On ne sait pas trop ce
qu’on mange mais c’est trop bon (et un peu/beaucoup piquant aussi par moments).
Ici, tout le monde mange avec les doigts, donc on s’y essaye aussi !
Heureusement qu’ils fournissent les lavabos et le savon ! Après mangé
(l’après-midi étant déjà bien avancé), nous retournons devant les championnats
de France, à l’abri de la chaleur. Nous ressortons en début de soirée pour
profiter du night market qui a lieu le week end dans les rues de Chinatown. Outre
la street food, nous achetons des Ear Candles, qui nous intriguent depuis notre
arrivée en Indonésie. Il s’agit de bougies qu’on se met dans les oreilles et
qui drainent le sébum à l’extérieur. Dégeu ! Après avoir piétiné un temps
dans la rue, nous nous posons à nouveau devant le bad.
Nous partons tôt le lendemain matin en direction de la gare routière. Tous les magasins sont encore fermés, on n’aura donc pas le temps de prendre un petit déjeuner. Le monsieur de l’hôtel (celui qui ne parle pas anglais) nous offre alors un petit truc à manger. Bon, c’est pas terrible (d’ailleurs Lolo a préféré jeuner que de le manger) mais c’est vraiment trop sympa ! Lorsque nous atteignons la gare routière, nous apprenons que le bus qu’on visait est déjà plein, en raison des vacances scolaires des Malaisiens... Du coup, changement de plan instantané, on décide de repasser par KL pour aller à Jerantut. Finalement, à 8h du matin, nous voilà dans un bus en direction de Kuala Lumpur. Nous arrivons vers 10h, pour apprendre que le prochain bus disponible n’est pas avant 14h. On trainasse alors sous un soleil de plomb et avec nos gros sacs sur le dos en attendant. Nous arrivons vers 17h seulement à destination. Nous cherchons un hôtel en particulier, qu’on galère à trouver. On décide de demander à une jeune fille. Elle ne parle ni anglais ni français, alors elle va chercher une collègue à elle (avec notre routard à la main) pour l’aider. En moins de 3 min, la moitié des dames de la rue cherche notre hôtel avec nous. Elles finissent par demander à un monsieur, qui tout de suite nous explique que c’est super loin, mais qu’on a de la chance, son pote fait taxi, bougez pas je l’appelle… Dans son discours, il nous a quand même donné la direction, donc on remercie tout le monde, surtout les demoiselles qui ont vraiment cherché à nous aider, puis on marche les … hum hum… 300m qui nous séparaient de notre hôtel… On achète nos tickets de transports pour le lendemain, puis on part visiter les environs. Pas grand-chose à voir dans cette ville, si ce n’est une mosquée « digne des contes des milles et une nuits » d’après le guide du routard. Soit le guide s’est un peu enflammé, soit les milles et une nuits c’est pas ce qu’on imaginait… Voyez par vous-même :
On s’arrête ensuite dans un
magasin Yonex, qui vend de tout pour le badminton. Le vendeur nous explique
comment on peut voir des malaisiens jouer (sachant que le n°1 mondial est malaisien
et qu’il s’agit du sport national, on voulait voir ça au moins une fois). Ici,
tous les soirs il y a 2 grands gymnases dédiés au badminton. Nous atteignons le
gymnase au moment précis où un orage éclate. Il pleut tellement fort qu’il
n’est pas possible de se parler dans le gymnase avec le bruit de la pluie sur
la taule. Bon le niveau n’est pas celui qu’on espérait voir, soyons honnêtes,
même si tous les joueurs présents avaient un revers qui en rendrait plus d’un
jaloux en France (à commencer par nous deux, le compte y est).
On profite d’une accalmie pour essayer de rentrer au centre-ville, mais une âme charitable nous prend en stop et nous dépose au marché de nuit pour que nous puissions manger. Trop sympas !
Le lendemain, nous partons pour le Taman Negara, le parc national de la Malaisie. Après une nouvelle petite galère de carte bleue, nous quittons Jerantut en minibus, puis nous prenons une pirogue. Pendant près de 2h30, la pirogue file au ras de l’eau au milieu de superbes paysages (même si on lutte pour ne pas s’endormir !). On aperçoit des singes, des buffles et quelques jeunes qui se baignent au bord de l’eau. Pour un peu on se croirait dans un Tintin !
Arrivée à Kuala Tahan, ville de départ du parc national, il faut trouver à se loger. Pas simple, tout est pris. On finit par trouver une chambre un poil miteuse, aux douches crasseuses, mais qui a l’avantage d’être pas trop cher. Nous rejoignons alors les restaurants flottants pour y manger. Il faut passer par des ponts faits avec des planches en bois un peu branlantes pour y accéder.
Après de longues hésitations, nous décidons de faire un tour organisé pour la fin d’après-midi pour visiter un village d’Orang Asli. Les Orang Asli, qui veut dire « hommes des origines » en malaisien (par opposition à Orang Utang qui signifie « hommes des arbres »), c’est un peuple qui vit de chasse et de pêche à l’écart de la société moderne. Sur le papier, c’est digne de Rendez-vous en terre inconnue. En pratique, quand on arrive dans le village, tous les Orang Asli sont planqués dans leurs maisons pour nous éviter. Pas étonnant, il doit y avoir 200 touristes comme nous qui se baladent dans le village, appareils photos en bandoulière. Certains rentrent même dans les maisons pour prendre des photos !!! N’importe quoi ! Les seuls qu’on a eu la chance de croiser, ont commencé par regarder nos mains, pour savoir si nous avions des cadeaux pour eux. Dès qu’ils voyaient qu’on n’avait rien, ils s’éloignaient rapidement. Voilà pour l’immersion chez les Orang Asli…
Le guide nous explique comment
vivent ces braves gens, et heureusement c’est assez intéressant. Les locaux
viennent nous faire une démonstration d’allumage du feu, de tirs à la sarbacane
(leur outil de chasse). Nous nous essayons également à la sarbacane (des
sarbacanes de 1m20, hein, pas des trucs de rigolos) sur des ours en peluches
accrochés à une dizaine de mètres. 67% de réussite pour Oliv et 33% pour Lolo.
Pas mal pour une première !
Après la visite du village, on se jette dans la rivière en attendant le bateau de retour. Toute marron et boueuse qu’elle soit, elle rafraîchit, et ça, ça n’est pas négligeable!
Le lendemain, nous partons pour
une marche dans le parc national, de l’autre côté de la rivière. Nous
traversons donc en bateau taxi, avant de prendre la direction du « Canopy
Walkway ». Le chemin que nous empruntons est entièrement fait en planches
en bois surélevées. Nous sommes entourés d’arbres immenses et superbes, mais ce
sont surtout les bruits qui nous entourent qui sont les plus saisissants !
La randonnée est très agréable mais un petit peu trop « tout
public »… Dommage. Nous arrivons au canopy walkway, un ensemble de ponts
suspendus situés à quelques 45 m de haut. Il y a pas loin de 510 m de ponts au
total, ce qui en fait le plus long canopy walkway du monde (qu’est-ce qu’on
vous disait ?). Ca oscille pas mal entre les cimes des arbres, et bien
qu’il n’y ait absolument aucun risque de tomber, on ne fait pas les fiers.
Après notre visite, nous
reprenons notre randonnée en direction d’un point de vue. Nous gravissons une
longue série de marches sur plus d’un kilomètre jusqu’au point de vue. Plus
nous avançons, moins le chemin est bien tracé. Lorsque nous arrivons, on ne
peut même pas se reposer, car nous sommes assaillis par des dizaines de guêpes.
Nous ne restons donc pas plus longtemps que le temps nécessaire aux quelques
photos d’usage et nous reprenons notre chemin. Ici, plus question de chemin
bien tracés (ni de touristes d’ailleurs), mais un beau dénivelé et aucun
panneau nous indiquant la direction… La descente est assez glissante et
laborieuse. A un moment, Lolo s’arrête car son pied n’arrête pas de la gratter.
Elle remonte son pantalon pour découvrir une sangsue sur sa chaussette. Elle
tente d’enlever la chaussette pour s’en débarrasser, mais la coquine se faufile
à travers les mailles et se colle à la peau. Oliv se dépêche, non pas de venir
en aide, mais d’immortaliser l’instant :
Ensuite seulement il brule la
sangsue avec un briquet et la dégage. On doit s’y prendre à deux fois tellement
cette saloperie se raccroche vite à la peau ! Ça continue de saigner mais
c’est tout petit donc ça ira. On finit la randonnée sans autre mauvaise
surprise, à la grande déception d’Oliv qui espérait bien une sangsue lui aussi…
(c’est pas tous les jours qu’on peut se faire mordre par une sangsue après
tout !). Une super randonnée au final, même si on était contents de voir
la fin vu qu’on n’était pas surs d’être sur le bon chemin.
Nous passons la fin de l’après-midi
à l’hôtel, à organiser la suite de notre parcours. On réserve donc un billet
pour les Cameron Highland, pour le lendemain matin. Mais ça, c’est une autre
histoire !
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !
A bientôt !
La sangsue est dégueu !
RépondreSupprimerJ'aurais pas fait confiance à quelqu'un qui propose la gratuité de transport. Comme quoi !
La mosquée est pas fofolle en effet.
Sympa ce supermarché en forme de mosquée des mille et une nuits !
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