samedi 18 janvier 2014

Galapagos - Isla Isabela


Bonjour ! 

Après l'article sur Santa Cruz, voici la deuxième partie de notre séjour aux Galapagos: l'île Isabela.
On commence tout d'abord par deux vidéos de Santa Cruz qu'on n'avait pas pu uploader sur l'ile (maintenant, la connexion est meilleure :) )

Notre premier iguane:



Danse avec les lobos marinos (loups de mer, soit otarie en français):



Le jeudi, on range toutes nos affaires et on part pour Isabela vers 7h du mat. Pour la protection du parc national, ils inspectent les sacs et les ferment avec des trucs de sécurité. On a eu la bonne idée de sortir un appareil photo et de la crème solaire juste à temps mais on n’a plus accès à l’eau ou à quelque chose pour se protéger du soleil… Dommage. La traversée dure un peu plus de 2h et se passe sans encombre (pas pour tout le monde, il y avait un gamin dans le bateau qui ne l’aurait pas formulé comme ça…). A l’arrivée, on doit payer 5$ chacun mais on ne sait pas trop pourquoi… On paye, vu qu’on n’a pas le choix, mais après on ne sait pas trop où on doit aller. On prend donc un taxi pour aller à notre hôtel, qui nous demande 1$ chacun ! C’est pas vraiment le principe du taxi tout ça, mais bon… Vu qu’on est incapables de négocier en espagnol, on fait aller ! Et de toutes façons, très objectivement, on a tellement l’impression d’être arrivés au paradis, donc on a pas envie de se fâcher ! Car oui, on arrive dans un endroit merveilleux. Déjà à l’arrivée du bateau au port, l’eau est turquoise, tout est calme, on aperçoit des oiseaux qui plongent pour pêcher, et aussi nos copines otaries qui se dorent la pilule sur des bateaux qu’elles accaparent… Et sur terre c’est pareil : seulement quelques voitures, roulant sur une route qui n’en est pas une. Arrivés à notre hôtel, on continue dans le rêve : c’est le dernier hotel tout au bout de la plage, avec hamacs, bar attenant, et tout plein d’iguanes qui se prélassent partout.


Après quelques petites courses, on s’installe sur la terrasse de l’hotel pour se faire un picnic. C’est trop paisible ! Tout ça nous inspire … une sieste ! Après tout, on n’est pas pressés : les « magasins » ne rouvrent leurs portes qu’à 15h. Pourquoi faire du shopping à cet endroit, nous direz-vous ? Eh bien parce que malins comme on est, on a oublié nos maillots de bain au précédent hôtel, pendus dans la douche … :p
Bref, après la sieste et l’achat de maillots corrects (avec le choix disponible, c’était pas simple), nous marchons jusqu’à Concha de Perla : c’est une petite piscine naturelle entourée de mangrove, où la mer s’engouffre, et quand vient la marée basse, il y a souvent des animaux qui restent coincés, tels que pingouins ou autres requins. Pour y accéder, nous empruntons un chemin très bien aménagé, un peu en hauteur, sur la mangrove. Plusieurs otaries sont venues faire leur sieste ici, et il faut presque les enjamber pour passer !

Arrivée à la Concha de Perla, nous nageons avec un pingouin (pas facile à suivre, il fonce !), et des otaries. L’eau est un peu trouble, mais on en profite bien quand même. 


Puis nous retournons à l’hotel. Ou pour être plus exact, au bar ! hehe. On s’essaye à la slack line tendue au-dessus du sable. Pas facile ! Mais très amusant, voire addictif : envie d’aller toujours plus loin, faire un pas de plus sans tomber ! Allez, on a bien mérité un cocktail !


Pour le repas du soir, nous décidons de rester manger à l’hotel. La cuisinière, Margot, est une de ces femmes extraordinaires qu’on ne rencontre pas souvent : toujours le sourire, toujours à vouloir aider, à discuter … Elle dit n’être que la cuisinière, mais il faut se rendre à l’évidence, elle fait tout dans cet hotel : l’accueil, la cuisine, le ménage, l’intendance … Bref, elle nous concocte un super diner, que l’on passe en compagnie de Mattias : un jeune argentin, parlant parfaitement français car ayant étudié à Clermont Ferrand ! Nous réservons même ensemble une excursion pour le lendemain : nous irons à Los Tunneles pour du snorkeling, il paraît que c’est exceptionnel.
On se couche (tôt, pas vraiment la peine de préciser … vues nos horaires de lever et nos journées bien chargées en activités et en soleil, on tient péniblement jusque 22h !), et on se demande si on va réussir à dormir : le bar bat son plein, et notre chambre est juste à côté... Hum… Le temps de mettre des bouchons d’oreille, et en fait on s’est déjà endormi … Dure la vie !
Le lendemain, après avoir essayés masques et palmes, nous embarquons sur le bateau pour Los Tunneles. Nous sommes environ 8 à participer à l’excursion. Le guide est très sympa et passionné par son île. Arrivés au premier spot après une heure de bateau, on saute dans l’eau et on commence le snorkel dans un paysage de roche volcanique sous-marine. On passe sous des tunnels de lave immergés, c’est fun. Sous la roche, des requins se reposent. Un peu plus loin, nous nageons avec plusieurs énormes tortues.





On reste un bon moment dans l’eau, puis on change d’endroit. On est à peine à 5 minutes de bateau du premier spot mais la faune est complètement différente ! On voit des hippocampes, des langoustes, et des bancs entiers de poissons. On remonte ensuite sur le bateau, on prend un casse-croute vite fait, puis on part faire un tour dans Los Tunneles. Il faut imaginer un dédale de roches volcaniques avec pleins de passages super étroits. Le pilote du bateau masterise l’affaire et nous promène pendant 20 bonnes minutes. On voit des Boobies, en français des fous à pattes bleues. Personne ne sait pourquoi elles sont bleues, c’est bien le cas, on a vérifié :


Après cela, on rentre à l’hotel. A Santa Cruz, on avait cuit sur le ventre, allongés sur le bateau. Comme on aime faire les choses bien, ce coup-ci on a cramé comme il se doit sur le dos… Ca va devenir compliqué de dormir là ! On ne se pose pas encore pour autant, et on part presque aussitôt pour le centre de réhabilitation de tortues. En chemin, on rencontre pleins de nouveaux amis. Il y a Yvan le flamant, et Viviane l’iguane et enfin on arrive chez Robert Hue la tortue. Le centre est sympa parce qu’on peut voir des dizaines de tortues de tous les âges. On apprend au passage que les tortues peuvent vivre jusqu’à 150 ans. Balaises les vieilles !


Le soir, on rentre à l’hotel, on fait l’happy hour du bar, puis on va trouver un petit resto pas cher en ville. En vrai, on n’a pas fait de vieux os !
Le lendemain, on se lève à 7h30. On loue 2 vélos à l’hôtel et on part pour le Mur des Larmes, un vestige de la déportation. On pensait être partis super tôt (vers 9h), mais le soleil tape quand même bien fort. On a beau être tartinés de crème solaire, Lolo se reprend un beau coup de soleil sur les épaules. Elle se protège tant bien que mal avec son foulard, mais le mal est fait et des petites cloques commencent à apparaître. On grimpe au sommet d’un petit mirador sur la route qui nous donne une vue sur tout le sud de l’île avec les volcans, le village et les baies. C’est vraiment super beau. On arrive enfin au fameux mur, exténués ! On ne nous avait pas dit qu’il y avait que de la montée pour y aller. La vue n’apporte pas grand-chose de plus qu’au mirador, si ce n’est le mur en lui-même.



Le retour à vélo est pour le coup beaucoup plus agréable. Arrivés à l’hôtel, on se pose (à l’ombre !!!) dans les hamacs. On picnic sur la terrasse de notre hôtel, puis on profite pleinement du repos des braves ! Dur de trouver plus paisible que cette terrasse !


Pour l’après midi, on a réservé un tour à Las Tintoreras. En saison fraîche, on peut voir presque une centaine de requins à pointes blanches se reposer dans une faille naturelle de l’îlot. La roche basaltique emmagasine la chaleur et crée une sorte de spa pour requins. C’est d’ailleurs ce qui a valu à l’îlot son nom, puisque Tintoreras, c’est le surnom que donnent les locaux à ces requins. Bon, autant le dire tout de suite, nous on était en été, donc des requins on n’en a pas vu, tant pis… On commence donc par un petit tour en bateau autour de l’ilot, où l’on voit des raies, des pingouins, et des tortues. Ensuite, on met pied à terre et on fait le tour de l’ilot qui s’avère être LE spot de reproduction des iguanes. Le guide nous explique par exemple qu’elles peuvent vivre jusqu’à 45 ans, que c’est la seule espèce d’iguane au monde qui se nourrit dans l’eau et vis sur terre et quelques autres détails intéressant. On comprend notamment enfin pourquoi les mâles secouent la tête tous les 10 cms (non ce n’était pas Parkinson…) : ça leur permet de marquer leur territoire et de faire peur aux autres mâles. Comme on est déjà bien cramés, on fait ce tour en pull à capuche alors qu’il fait pas loin de 40°. On sent bien le regard moqueur des autres participants. Tant pis, ça fait trop mal !


Ensuite, on fait une petite séance de snorkeling, pas vraiment ouffissime. On croise quand même 2 raies (odile de son prénom) et des poissons camouflage ! En soit le tour était un peu un attrape touriste, dommage… 



Le soir, on mange à l’hotel en compagnie de Ana et Martin, deux allemands rencontrés lors du tour de l’après midi. By the way guys, if you read this, we say hello J
Le lendemain, c’est (déjà !!!) le jour du retour. On libère la chambre et on flane au bord de la plage en attendant le bateau qui doit nous ramener sur Santa Cruz.

Bye bye Isabela ! On espère y revenir bientôt. D’ailleurs, si vous savez pas ou partir en vacances, les Galapagos c’est top comme endroit. 

Lien vers l'album: ici (Google +) ou (Google Photos)

Dans le prochain épisode: le marché d'Otavalo, les cascades de Mindo, et la lagune du Quilotoa! Stay tuned! ;-)

5 commentaires:

  1. Nouvel essai de commentaire :
    Trop coolouf comme d'hab !
    Heureusement que l'écharpe(net) est là (la meuf fait des blagues sur son propre nom)
    Bibis

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  2. Vraiment top. Et en plus de la rédaction et la mise en page de ces articles de fous, vous avez le temps de faire d'autres trucs la journée !!

    Sinon bravo les cramotos !

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  3. Trop génial ... je veux y aller !!!!!

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  4. merci de nous faire voyager, cela nous change de la grisaille nivernaise , j'ai remarqué un bipède à pattes bleues dans l'eau (variété locale) .Profitez bien et continuez à nous alimenter, nous sommes "fans"
    big bisous.

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  5. Bravo pour le blog ! On le lit comme un feuilleton. On attend les prochains épisodes avec impatience ! Bisous de Madeleine et Pascal

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