Galápagos – Santa Cruz island

Avertissement : tout ce que vous lirez par la suite est la vérité, le pire comme le meilleur ! On a du mal à croire que tout ça nous arrive vraiment !

On vous avait laissé à Quito le dimanche soir, où par flemme et soit disant sécurité, nous avions mangé un petit KFC. 

Le lundi, debout 5h, il faut prendre l’avion. Oups, petit problème : Lolo a un méga vertige. En plus le taxi qui nous mène à l’aéroport nous fait penser au film Taxi … Mais pas de vomi à l’arrivée, ça tombe bien le chauffeur n’avait pas prévu les sacs ! Après un check-in laborieux, on est dans l’avion. Mais au décollage, c’est le drame ! Bref, passons sur ce 1^er détail sombre de l’histoire… Puis nous faisons escale à Guayaquil, où l’équipage insiste pour que Lolo voie un médecin. Mais le cachet prescrit ne reste pas assez longtemps pour faire son effet, et nous passerons donc sur les 2^ème, 3^ème et 4^ème détails sombres de l’histoire !! Blague à part, j’étais vraiment au plus mal (rassurons d’ores et déjà les lecteurs, Lolo va mieux depuis !).

Arrivés sur l’ile, le voyage n’est pas fini : il faut encore prendre un bus, un ferry et un autre bus de 1h pour arriver à Puerto Ayora, ville principale de l’ile Santa Cruz. Ayant bien dormi dans le bus, ça va un peu mieux, la faim pointe même son nez ! On descend au dernier arrêt du bus, puisqu’on ne sait pas où on va... Un monsieur dans la rue nous conseille de prendre un taxi pour aller à l’hôtel. Hum, pas de taxi en vue, il n’y a que des pickups up blancs... A moins que… ah si, en fait tous les pickups up font aussi office de taxi, au besoin, entre deux livraisons de bananes ! Nous voilà donc à l’hôtel.

Après manger, on part pour Tortuga Bay. Pour y arriver, nous marchons plusieurs kilomètres sur un chemin en pierres, qualifié par Olivier soit de petite muraille des Galápagos, ou bien de chemin du dragon pour les plus geeks.

On arrive enfin sur une grande plage, superbe, avec tout plein de vagues, et aussi notre premier iguane, qui nous attend en posant sur le sable. C’est trop fort !! On longe la plage, rencontrant plusieurs autres copains iguanes et plein de petits oiseaux qui faisaient des allers retours pour éviter les vagues quand elles remontaient sur la plage. On arrive alors à une plus petite plage, tranquille pour les baigneurs. On se jette à l’eau, il fait très chaud. Mais l’eau est trouble et on n’y voit goutte. On glandouille un peu et on repart en sens inverse.

Une finalement bien belle journée, qui avait si mal commencé !

Le lendemain, journée sportive ! On prend des vélos à l’auberge de jeunesse, et un taxi nous emmène au point le plus haut et loin de notre journée, vélos à l’arrière du pick-up. En chemin, pluie battante... Ça promet ! On arrive à Los Gemelos : deux cratères (un de chaque côté de la route), gigantesques, la pluie a même ralenti pour nous laisser apprécier le paysage !

Au moment de repartir, la pluie bat son plein, et oh surprise, le frein arrière du vélo de Lolo est cassé ! Ça tombe bien, on n’a que de la descente à faire ! On repart ça vite fait bien fait, et c’est parti ! Direction El Chato, réserve de tortues terrestres. On arrive trempés de la tête aux pieds, jusqu’au slip…

Déjà, juste avant d‘arriver on croise plusieurs tortues qui traînent au milieu du chemin. C’est préhistorique ! A chaque fois qu’on passe à proximité (et qu’elles nous voient), elles se cachent dans leur carapace en faisant un bruit de truc qui se dégonfle ! Le soleil est enfin de la partie. On rentre dans la réserve, où on croise des tortues un peu partout en train de manger, ou de prendre des bains de boue. C’est vraiment génial de les regarder de si près. On aimerait bien les toucher mais les gens ont bien insisté pour qu’on ne le fasse pas, elles sont « sauvages ». On loupe l’entrée d’un sentier, et on se perd (?) pendant une bonne heure dans un pseudo sentier dans la forêt… Heureusement, on finit par retrouver la route et on retourne à nos vélos.

On piquenique à l’entrée du parc puis on repart en direction des tunnels de laves. On galère un peu à les trouver, apparemment ça n’est pas prévu pour les touristes à vélos…  On finit par trouver, et on descend dans un tunnel. Il s’agit en fait d’une coulée de lave qui a solidifié en surface mais qui a continué de couler à l’intérieur. Quand l’écoulement s’est arrêté, il est resté seulement la partie solidifiée, formant un tunnel. Autant dire que c’est assez bizarre de rentrer la dedans, tous les deux, au milieu de nulle part, sans guide ni lumière autre que les quelques ampoules accrochées ici et là. Étonnamment, on ne rencontre pas non plus de touristes, alors que les avions et restaurants étaient pleins… bizarre, mais tant mieux ! A un moment, le tunnel s’est effondré, et il y a un passage qui fait à peine 50 cms de haut, on est obligés de ramper pour passer dessous. On hésite un peu (c’est sûr, ça continue après hein ?) En fait, ça passe comme papa dans maman (Gaël, si tu nous lis …)

Arrivés au bout, il nous reste plus qu’à faire demi-tour pour aller récupérer les vélos et rentrer. La suite, c’est une longue succession de montées pour rejoindre la route principale, et autant dire qu’on suppure pas mal avec nos vieux vélos rouillés avec seulement 2 vitesses qui marchent (en gros, une pour la montée, et une pour le plat…). Une fois sur la route, c’est de la descente quasiment tout le long et ça redevient agréable. On arrive complètement claqués à l’hôtel, où l’on se pose pour une douche bien agréable ! On prépare la journée du lendemain et va se coucher tôt, en prenant quand même le temps de flâner un peu sur le bord de mer. 

Le Mercredi, on se lève à 6h car on prend un bateau qui nous emmène faire du « snorkeling » sur Plaza Sur, une île au large de Santa Cruz. Le temps est maussade quand on part. Après environ une petite heure de bateau on arrive sur notre spot de plongée et le soleil commence à percer. Dans le bateau avec nous, il y a 5 plongeurs dont l’objectif de la journée sera de voir 3 types de requins différents, par 30 m de fond… Et nous, on est censé barboter ici ? On plonge, et on a à peine le temps de commencer à paniquer qu’une otarie pointe le bout de son nez. On voit des otaries, une tortue, et un bon paquet de poissons, puis on commence à avoir froid donc on remonte sur le bateau et on attend les plongeurs. Ils remontent bientôt, et leur objectif de la journée est déjà atteint ! Ils ont donc croisé des requins des Galápagos, des requins de récifs, et des requins marteaux ! On n’a pas vu ça, tant pis, (ou tant mieux selon les points de vue)

On change d’endroit, un peu plus à l’abri, et pendant que les plongeurs se reposent, on a droit à une deuxième session de « snorkeling ». A peine plongé, plusieurs otaries viennent littéralement jouer avec nous, elles nous foncent dessus et s’en vont au dernier moment. On pourrait presque les toucher, mais il parait qu’on n’a pas le droit, dommage…

L'otarie qui imite Lolo

C’est vraiment incroyable, on ne s’en lasse pas. D’ailleurs, une heure après, le bateau vient nous chercher, et on a l’impression qu’on vient juste de plonger… sauf que nos lèvres bleuies par le froid disent le contraire ! Là-dessus, on retourne au premier spot pour que les plongeurs aient un deuxième plongeon, mais nous sommes trop frigorifiés et trop fatigués pour nous remettre à l’eau. Du coup, on attend sur le bateau et, c’est peut-être là pire idée depuis notre départ, on décide de bronzer sur le bateau… Le soleil lui ne fait plus semblant, et on finit moins d’une heure après complètement carbonisés, avec des coups de soleils sur les cuisses, sur le ventre, sur le nez… (On n’avait pas mis de crème bien entendu, c’est pour les faibles…) Suite à cela, on va casser une petite croute dans une anse un peu abritée, mais l’appétit n’est pas spécialement au rendez-vous. Il faut dire, pendant qu’on attendait les plongeurs, le bateau était arrêté au milieu des vagues et ça bougeait pas mal… Après le repas, retour à Santa Cruz, tous les deux avec un sourire jusqu’aux oreilles !

Plus tard dans l’après-midi, on décide d’aller à « Las Grietas ». Il s’agit d’une gorge creusée dans les rochers volcaniques avec une eau presque claire. On prend un taxi-boat puis on marche 20 minutes environs. Quand on arrive, il y a du monde partout, et des gamins qui sautent du haut des cailloux. L’eau est fraîche, ça fait du bien avec nos coups de soleil, mais il n’y a pas grand-chose à voir dedans et on commence à être bien cuits, donc on ne s’attarde pas trop. Avant de repartir, on essaye de longer un peu les gorges, mais l’absence de chemin et un début de mal de tête de Lolo nous fond rebrousser chemin.

La soirée est beaucoup plus calme, avec une grosse déception au niveau des pizzas… Il devrait y avoir une institution internationale qui interdit des pizzas comme ça ! C’est déjà la fin de notre séjour à Santa Cruz, le lendemain on a un bateau pour l’île d’Isabela, mais ça sera pour un autre article.

Toutes les photos sont ici (Album Google +) ou là (Album Google Photos)

A bientôt !